Les Larmes noires de Mary Luther

Par : Anna Jean Mayhew
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Nombre de pages381
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.505 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 3,2 cm
  • ISBN978-2-35315-141-7
  • EAN9782353151417
  • Date de parution05/04/2012
  • CollectionLittérature étrangère
  • ÉditeurBalland Editeur
  • TraducteurAnath Riveline

Résumé

Août 1954, Caroline du Nord. Juby Watts, 13 ans, part en vacances sans son père, resté travailler dans son entreprise de menuiserie. Destination : la Floride. C'est Paula, mère distante et fumeuse invétérée, qui conduit la Packard familiale. Stell, la sœur aînée de Juby, trépigne à l'idée de prendre le volant pour la première fois. Parquée à l'arrière avec les enfants, la bonne noire, Mary, ne participe pas aux conversations qui vont bon train dans l'habitacle de la voiture.
D'aussi loin que Juby se souvienne, Mary a toujours été là pour lui prodiguer amour et réconfort. Wickens (Georgie), Pensacola (Floride), Opelika (Alabama)... Ce long périple amène la famille à traverser de nombreux états sudistes où la ségrégation fait rage. Juby découvre avec étonnement les panneaux aux abords des villes, rappelant que les noirs et les blancs ne sauraient être égaux. Un racisme qui fait écho à sa propre histoire, à son père, Bill, un homme violent qui pense que les noirs ne méritent pas de droits civiques, et à Mary, qui supporte les brimades sans mot dire.
À mesure que la voiture s'enfonce toujours plus loin dans le Sud, la tension, palpable, libère dans son sillage un écheveau de haine et d'intolérance... jusqu'à ce que le drame éclate. Un drame dont Juby ne sortira pas indemne. Porté par des dialogues puissants, Les larmes noires de Mary Luther aborde avec un charme indéniable l'ambiguïté des liens qui unissaient les familles blanches à ces femmes de couleur qui élevaient leurs enfants.
À travers le regard plein de candeur d'une adolescente, c'est tout une époque honteuse de l'Histoire américaine qui se rejoue. Un voyage initiatique cruel, sur la fin de l'innocence.
Août 1954, Caroline du Nord. Juby Watts, 13 ans, part en vacances sans son père, resté travailler dans son entreprise de menuiserie. Destination : la Floride. C'est Paula, mère distante et fumeuse invétérée, qui conduit la Packard familiale. Stell, la sœur aînée de Juby, trépigne à l'idée de prendre le volant pour la première fois. Parquée à l'arrière avec les enfants, la bonne noire, Mary, ne participe pas aux conversations qui vont bon train dans l'habitacle de la voiture.
D'aussi loin que Juby se souvienne, Mary a toujours été là pour lui prodiguer amour et réconfort. Wickens (Georgie), Pensacola (Floride), Opelika (Alabama)... Ce long périple amène la famille à traverser de nombreux états sudistes où la ségrégation fait rage. Juby découvre avec étonnement les panneaux aux abords des villes, rappelant que les noirs et les blancs ne sauraient être égaux. Un racisme qui fait écho à sa propre histoire, à son père, Bill, un homme violent qui pense que les noirs ne méritent pas de droits civiques, et à Mary, qui supporte les brimades sans mot dire.
À mesure que la voiture s'enfonce toujours plus loin dans le Sud, la tension, palpable, libère dans son sillage un écheveau de haine et d'intolérance... jusqu'à ce que le drame éclate. Un drame dont Juby ne sortira pas indemne. Porté par des dialogues puissants, Les larmes noires de Mary Luther aborde avec un charme indéniable l'ambiguïté des liens qui unissaient les familles blanches à ces femmes de couleur qui élevaient leurs enfants.
À travers le regard plein de candeur d'une adolescente, c'est tout une époque honteuse de l'Histoire américaine qui se rejoue. Un voyage initiatique cruel, sur la fin de l'innocence.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.7/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Il y a seulement 60 ans!!!
Dès les premières pages, le ton est donné. On sent la pression monter. Le livre est intéressant et on ne peut s'empécher de faire le lien avec le livre de Kathreen Stockett - la couleur des sentiments. on reste bouleversé par cette histoire à une époque pas si lointaine finalement.
Dès les premières pages, le ton est donné. On sent la pression monter. Le livre est intéressant et on ne peut s'empécher de faire le lien avec le livre de Kathreen Stockett - la couleur des sentiments. on reste bouleversé par cette histoire à une époque pas si lointaine finalement.
3/5
Racisme ordinaire
Ca commence comme une agréable chronique familiale des années 50 aux Etats Unis. Et l''air de rien, ça dérape tellement qu'on reste un peu sidéré de ne pas avoir vu le coup partir... En rupture conjugale avec le père de famille, la mère prend la route des vacances en entassant son petit monde dans la voiture, sans oublier Mary la bonne, noire, dévouée, efficace, bien "à sa place". Il suffira d'un mauvais endroit au mauvais moment, et la famille idéale se brisera. Dans une fratrie de quatre enfants, Jubie,13 ans observe avec acuité et raconte la vie de ses proches durant un périple vers les Etats ségrégationnistes du sud du pays. Le racisme ordinaire est décrit avec précision, dans les petites choses et actes du quotidien, dressant un tableau factuel et glaçant de deux sociétés qui se côtoient sans le mêler. En mettant en avant les propos des enfants, leurs questionnements concernant la différence de traitement entre noirs et blancs, le récit démontre combien l'éducation donnée par les parents est un frein et combien difficile est la projection dans de nouvelles mentalités. Un livre à l'écriture sans effet mais agréable à lire, bien qu'il aborde des thèmes maintes fois utilisés.
Ca commence comme une agréable chronique familiale des années 50 aux Etats Unis. Et l''air de rien, ça dérape tellement qu'on reste un peu sidéré de ne pas avoir vu le coup partir... En rupture conjugale avec le père de famille, la mère prend la route des vacances en entassant son petit monde dans la voiture, sans oublier Mary la bonne, noire, dévouée, efficace, bien "à sa place". Il suffira d'un mauvais endroit au mauvais moment, et la famille idéale se brisera. Dans une fratrie de quatre enfants, Jubie,13 ans observe avec acuité et raconte la vie de ses proches durant un périple vers les Etats ségrégationnistes du sud du pays. Le racisme ordinaire est décrit avec précision, dans les petites choses et actes du quotidien, dressant un tableau factuel et glaçant de deux sociétés qui se côtoient sans le mêler. En mettant en avant les propos des enfants, leurs questionnements concernant la différence de traitement entre noirs et blancs, le récit démontre combien l'éducation donnée par les parents est un frein et combien difficile est la projection dans de nouvelles mentalités. Un livre à l'écriture sans effet mais agréable à lire, bien qu'il aborde des thèmes maintes fois utilisés.