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Le corps de Lorn Wood, ado populaire, vient d'être retrouvé au milieu des bois. Son meurtrier s'est acharné. La police suspecte qu'au moment de la tuer, il lui aurait coincé une balle de tennis dans la bouche, pour l'empêcher d'hurler.
Depuis cette découverte, Sally ne dort plus : Millie, sa fille de 15 ans, connaissait Lorn…
Comme tout le monde dans la petite ville de Bath. D'ailleurs, c'est Zoé, la sœur de Sally, qui enquête sur le crime.
La descente aux enfers sera collective.
Un livre différent
Pour qui ne connaîtrait pas l’œuvre noire et terrifiante de Mo Hayder, Les Lames pourrait être une révélation. La brutalité de l’écriture, la morbidité omniprésente, et le risque de l’espoir, sont en effet toujours bien là, et n’ont pas abandonné la romancière, qui livre avec les Lames un roman policier violent, dont chaque ligne est nécessaire, révélant par là une logique et une cohérence bluffantes, car bien qu’indispensables au genre policier, elles sont rarement aussi profondes et envoûtantes.
Pourtant, Les Lames peuvent sembler, au premier abord, décevant, comparé à Tokyo ou Birdman. Le lecteur est moins étouffé par le mal qu’il sent pourtant sourdre derrière les lignes. Il éprouve aussi, assez souvent, l’impression qu’il est sorti d’affaire, qu’il peut respirer, puis il regarde les pages qu’il reste à lire, et se méfie rapidement. Cela est assez nouveau, et peut surprendre. Les scènes d’ultra-violence, dont Hayder est friande, sont rares, et quelque chose a changé.