Dans les ruelles, les marchés et les maisons closes de la petite ville de al-Hilla, la vie grouille, les histoires brûlent les doigts des conteurs impayables et tressent la cartographie d’un lieu, de ses habitants, de ses légendes.
L’ironie y est mordante, le tourbillon de vie incessant.
Sakin nous écrit, de manière totalement impertinente et jubilatoire, et c'est équipé d’une langue au ton léger, badin et dilettante, qu’il nous ouvre les portes de sa région, traversé de violences sociales, de corruption et de mainmise religieuse.
Parce qu’il y a la révolte.
Parce qu’il y a la beauté des corps qui se glissent les uns dans les autres, parce qu’il y a la beauté d’une histoire bien racontée. Parce qu’il y a la vie qui mène la danse par-dessus tout.
Parce qu’il y a ces Jango, ces cultivateurs de sésame qui dépensent à la saison des pluies ce qu’ils ont gagné à la saison sèche.
Puisant dans la puissance du conte et de la folie des hommes, les Jango est une somme d’épices torréfiées sur le gril des humanités.
Et c’est le cœur empli des odeurs du café parfumé de cardamome que l’on quitte à regret ce livre aussi vaste que détroussant !
Dans les ruelles, les marchés et les maisons closes de la petite ville de al-Hilla, la vie grouille, les histoires brûlent les doigts des conteurs impayables et tressent la cartographie d’un lieu, de ses habitants, de ses légendes.
L’ironie y est mordante, le tourbillon de vie incessant.
Sakin nous écrit, de manière totalement impertinente et jubilatoire, et c'est équipé d’une langue au ton léger, badin et dilettante, qu’il nous ouvre les portes de sa région, traversé de violences sociales, de corruption et de mainmise religieuse.
Parce qu’il y a la révolte.
Parce qu’il y a la beauté des corps qui se glissent les uns dans les autres, parce qu’il y a la beauté d’une histoire bien racontée. Parce qu’il y a la vie qui mène la danse par-dessus tout.
Parce qu’il y a ces Jango, ces cultivateurs de sésame qui dépensent à la saison des pluies ce qu’ils ont gagné à la saison sèche.
Puisant dans la puissance du conte et de la folie des hommes, les Jango est une somme d’épices torréfiées sur le gril des humanités.
Et c’est le cœur empli des odeurs du café parfumé de cardamome que l’on quitte à regret ce livre aussi vaste que détroussant !