Les ingénieurs des Mines : cultures, pouvoirs, pratiques. Colloque des 7 et 8 octobre 2010

Par : Anne-Françoise Garçon, Bruno Belhoste

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  • Nombre de pages488
  • PrésentationBroché
  • Poids0.726 kg
  • Dimensions16,0 cm × 22,0 cm × 2,7 cm
  • ISBN978-2-11-128745-7
  • EAN9782111287457
  • Date de parution15/01/2013
  • CollectionHistoire économique et financi
  • ÉditeurComité pour l'Histoire économiqu...

Résumé

Les grands corps de l'État n'ont pas toujours bonne presse, mais, en même Colloque temps, ils fascinent. Créé au XVIIIe siècle, le corps des Mines n'a cessé de contribuer à la construction économique du pays. Passés par l'École polytechnique et l'École des mines, les ingénieurs du corps ont surveillé et, souvent, directement encadré les secteurs de l'industrie et de l'énergie. Ils ont également joué un rôle éminent dans le domaine scientifique, leurs contributions allant des sciences « dures » (mathématiques et physique, avec Henri Poincaré, chimie avec Henry Le Chatelier) à l'économie, avec Maurice Allais, le seul Français ayant reçu le prix Nobel d'économie, et aussi la sociologie, avec Frédéric Le Play, considéré comme l'un des précurseurs de cette discipline.
Industriel dans son essence, industrialiste dans son esprit, ce corps de fonctionnaires a souvent adopté des approches libérales, mais, a contrario, il a souvent impulsé un patriotisme économique de bon aloi dans le cadre de « grands programmes » d'État. Il restait à la richesse de cette expérience, à la fois technique, scientifique et administrative, à se constituer en histoire, à se « conscientiser ».
Telle était l'ambition du colloque dont les actes sont présentés dans ce volume. Organisé dans le cadre de la célébration du deux centième anniversaire du décret du 18 novembre 1810 qui a organisé le « Corps impérial des Ingénieurs des Mines », ce colloque historique s'est attaché à mettre en lumière le rôle joué au service de la France par ces hauts fonctionnaires à formation scientifique et technique.
Les grands corps de l'État n'ont pas toujours bonne presse, mais, en même Colloque temps, ils fascinent. Créé au XVIIIe siècle, le corps des Mines n'a cessé de contribuer à la construction économique du pays. Passés par l'École polytechnique et l'École des mines, les ingénieurs du corps ont surveillé et, souvent, directement encadré les secteurs de l'industrie et de l'énergie. Ils ont également joué un rôle éminent dans le domaine scientifique, leurs contributions allant des sciences « dures » (mathématiques et physique, avec Henri Poincaré, chimie avec Henry Le Chatelier) à l'économie, avec Maurice Allais, le seul Français ayant reçu le prix Nobel d'économie, et aussi la sociologie, avec Frédéric Le Play, considéré comme l'un des précurseurs de cette discipline.
Industriel dans son essence, industrialiste dans son esprit, ce corps de fonctionnaires a souvent adopté des approches libérales, mais, a contrario, il a souvent impulsé un patriotisme économique de bon aloi dans le cadre de « grands programmes » d'État. Il restait à la richesse de cette expérience, à la fois technique, scientifique et administrative, à se constituer en histoire, à se « conscientiser ».
Telle était l'ambition du colloque dont les actes sont présentés dans ce volume. Organisé dans le cadre de la célébration du deux centième anniversaire du décret du 18 novembre 1810 qui a organisé le « Corps impérial des Ingénieurs des Mines », ce colloque historique s'est attaché à mettre en lumière le rôle joué au service de la France par ces hauts fonctionnaires à formation scientifique et technique.