Les incitations fiscales et l’investissement au Cameroun

Par : Paul Longin Etogo

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages312
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.473 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-336-49684-9
  • EAN9782336496849
  • Date de parution27/03/2025
  • CollectionEtudes africaines
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierLouis Paul Motaze
  • PréfacierMagloire Ondoa

Résumé

L'analyse de la question des incitations fiscales face aux investissements au Cameroun montre que la conjoncture économique camerounaise actuelle n'est plus très favorable à une politique fiscale incitative très offensive. L'Etat camerounais fait face à des difficultés de trésorerie dues, d'une part, à la chute des prix des matières premières sur le marché international et, d'autre part, aux contraintes sécuritaires.
Les besoins en ressources ont conduit à une gouvernance financière axée sur la limitation des dépenses publiques et un accroissement des recettes fiscales. La loi des finances pour l'année 2018 obéit à cette logique. C'est ainsi que les pouvoirs publics se sont engagés à élargir l'assiette fiscale et à limiter les exonérations fiscales. Par voie de conséquence, la dépense fiscale ne peut plus être le moyen décisif pour attirer l'investissement privé.
Dans ces conditions, la fiscalité dérogatoire camerounaise, si elle doit faire sa mue pour avoir la portée espérée, ce n'est pas pour les prochaines années. Il faudra, en attendant un climat économique plus favorable, régler les nombreux problèmes de gouvernance.
L'analyse de la question des incitations fiscales face aux investissements au Cameroun montre que la conjoncture économique camerounaise actuelle n'est plus très favorable à une politique fiscale incitative très offensive. L'Etat camerounais fait face à des difficultés de trésorerie dues, d'une part, à la chute des prix des matières premières sur le marché international et, d'autre part, aux contraintes sécuritaires.
Les besoins en ressources ont conduit à une gouvernance financière axée sur la limitation des dépenses publiques et un accroissement des recettes fiscales. La loi des finances pour l'année 2018 obéit à cette logique. C'est ainsi que les pouvoirs publics se sont engagés à élargir l'assiette fiscale et à limiter les exonérations fiscales. Par voie de conséquence, la dépense fiscale ne peut plus être le moyen décisif pour attirer l'investissement privé.
Dans ces conditions, la fiscalité dérogatoire camerounaise, si elle doit faire sa mue pour avoir la portée espérée, ce n'est pas pour les prochaines années. Il faudra, en attendant un climat économique plus favorable, régler les nombreux problèmes de gouvernance.