Les "héros du retrait" dans les mémoires et les représentations de l'Europe contemporaine. Histoire et fictions

Par : Michel Fabréguet, Danièle Henky
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  • Nombre de pages241
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.418 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-343-19691-6
  • EAN9782343196916
  • Date de parution05/10/2020
  • CollectionInter-National
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Dans le contexte des dictatures totales du XXe siècle, l'écrivain allemand Hans Magnus Enzensberger a constaté l'émergence de nouveaux protagonistes de l'histoire. En rupture avec les héros traditionnels, ces derniers se caractérisent avant tout par la renonciation qui aboutit à leur retrait à l'égard du pouvoir politique. Sont ici évoqués, entre autres, le suicide de Czeniakow, l'effacement du Hongrois Kádar, de Suárez dans l'Espagne de la transition ou de Modrow, l'Allemand de RDA.
Le concept de "héros du retrait" semble a priori pouvoir être élargi à toutes les expériences de la guerre au XXe siècle mais aussi au processus de décolonisation, à la contestation de valeurs traditionnelles, à la mise à l'écart volontaire de la vie sociale au sein de sociétés démocratiques. Envisagée dans une perspective littéraire, la définition d'Enzensberger peut s'appliquer également à des héros de fiction contemporains.
Certains d'entre eux, chez Le Clézio, Tomi Ungerer ou Borislav Pekic, mettant en doute la capacité de l'homme à maîtriser le monde, se forgent de nouveaux marqueurs identitaires. Place aux personnages gris, qui, à un moment de leur existence, ont le courage de ne pas agir comme on pourrait l'attendre et illustrent un héroïsme du retrait. Se désengager, refuser, se retirer peut aussi être vécu comme une nouvelle forme d'héroïsme face à un conformisme aliénant et, à terme, destructeur.
Cet ouvrage pluridisciplinaire, ne cède pas à la mode du "déclinisme" mais il prend acte d'évolutions accompagnant l'entrée de l'Europe dans l'ère de la mondialisation libérale.
Dans le contexte des dictatures totales du XXe siècle, l'écrivain allemand Hans Magnus Enzensberger a constaté l'émergence de nouveaux protagonistes de l'histoire. En rupture avec les héros traditionnels, ces derniers se caractérisent avant tout par la renonciation qui aboutit à leur retrait à l'égard du pouvoir politique. Sont ici évoqués, entre autres, le suicide de Czeniakow, l'effacement du Hongrois Kádar, de Suárez dans l'Espagne de la transition ou de Modrow, l'Allemand de RDA.
Le concept de "héros du retrait" semble a priori pouvoir être élargi à toutes les expériences de la guerre au XXe siècle mais aussi au processus de décolonisation, à la contestation de valeurs traditionnelles, à la mise à l'écart volontaire de la vie sociale au sein de sociétés démocratiques. Envisagée dans une perspective littéraire, la définition d'Enzensberger peut s'appliquer également à des héros de fiction contemporains.
Certains d'entre eux, chez Le Clézio, Tomi Ungerer ou Borislav Pekic, mettant en doute la capacité de l'homme à maîtriser le monde, se forgent de nouveaux marqueurs identitaires. Place aux personnages gris, qui, à un moment de leur existence, ont le courage de ne pas agir comme on pourrait l'attendre et illustrent un héroïsme du retrait. Se désengager, refuser, se retirer peut aussi être vécu comme une nouvelle forme d'héroïsme face à un conformisme aliénant et, à terme, destructeur.
Cet ouvrage pluridisciplinaire, ne cède pas à la mode du "déclinisme" mais il prend acte d'évolutions accompagnant l'entrée de l'Europe dans l'ère de la mondialisation libérale.