L'atmosphère de Roi vampire est résolument différente de celle de son prédécesseur, La voix des rois. Changement de décor, pour commencer, puisqu'on passe des forêts anglaises pleines de mystère, de brouillard et de légendes, à "la plus grande ville du monde connu" : Paris... Paris la belle, Paris la glauque, Paris la folle en l'occurrence ! Et l'intrigue que nous proposent ici Olivier Peru et Patrick McSpare est à l'identique, c'est à dire un peu moins portée sur le mystérieux, même si goules et upyrs sont toujours là pour notre plus grand plaisir.
Ainsi donc le jeune Roland
poursuit son apprentissage. De Haut Conteur, d'une part, puisqu'il suit toujours les cours de Mathilde la Patiente, mais également de la vie, puisque ce second tome lui réserve encore de bien terribles aventures. Confronté au doute, à la trahison, au complot, à l'essence même du mal qui met sa vie en danger une fois encore, on se demande parfois comment un jeune garçon de 14 ans peut supporter tout cela sans broncher. Mais fi de l'esprit critique, j'ai préféré prendre ça avec le sourire et me laisser embarquer.
Certains échos faisaient état d'un second volume un cran en dessous du précédent. En ce qui me concerne, je l'ai préféré. Moins naïf, plus abouti et complexe, Roi vampire propose une intrigue intéressante, qui fait la part belle à une certaine réalité historique et politique, même si elle est très romancée. J'apprécie tout particulièrement le fait que l'on n'attend pas des Haut Conteurs qu'ils ne soient doués qu'au combat, mais qu'ils soient un minimum instruits, qu'ils sachent se servir de leur tête. C'est un discours qu'il est important de tenir à la jeunesse d'aujourd'hui, je crois.
En conclusion, un récit prenant, bien amené et cohérent, qui réserve quelques belles surprises. Un seul bémol qui réside en la personne de Mathilde, laquelle devient carrément crispante à force d'avoir toujours raison et de jouer les cheftaines ! En dehors de ça, j'ai passé un agréable moment.
LES HAUT-CONTEURS TOME 2 : ROI VAMPIRE
L'atmosphère de Roi vampire est résolument différente de celle de son prédécesseur, La voix des rois. Changement de décor, pour commencer, puisqu'on passe des forêts anglaises pleines de mystère, de brouillard et de légendes, à "la plus grande ville du monde connu" : Paris... Paris la belle, Paris la glauque, Paris la folle en l'occurrence ! Et l'intrigue que nous proposent ici Olivier Peru et Patrick McSpare est à l'identique, c'est à dire un peu moins portée sur le mystérieux, même si goules et upyrs sont toujours là pour notre plus grand plaisir.
Ainsi donc le jeune Roland poursuit son apprentissage. De Haut Conteur, d'une part, puisqu'il suit toujours les cours de Mathilde la Patiente, mais également de la vie, puisque ce second tome lui réserve encore de bien terribles aventures. Confronté au doute, à la trahison, au complot, à l'essence même du mal qui met sa vie en danger une fois encore, on se demande parfois comment un jeune garçon de 14 ans peut supporter tout cela sans broncher. Mais fi de l'esprit critique, j'ai préféré prendre ça avec le sourire et me laisser embarquer.
Certains échos faisaient état d'un second volume un cran en dessous du précédent. En ce qui me concerne, je l'ai préféré. Moins naïf, plus abouti et complexe, Roi vampire propose une intrigue intéressante, qui fait la part belle à une certaine réalité historique et politique, même si elle est très romancée. J'apprécie tout particulièrement le fait que l'on n'attend pas des Haut Conteurs qu'ils ne soient doués qu'au combat, mais qu'ils soient un minimum instruits, qu'ils sachent se servir de leur tête. C'est un discours qu'il est important de tenir à la jeunesse d'aujourd'hui, je crois.
En conclusion, un récit prenant, bien amené et cohérent, qui réserve quelques belles surprises. Un seul bémol qui réside en la personne de Mathilde, laquelle devient carrément crispante à force d'avoir toujours raison et de jouer les cheftaines ! En dehors de ça, j'ai passé un agréable moment.