Les habits neufs de David Cameron. Le conservateurs britanniques (1990-2010)
Par :Formats :
Disponible d'occasion :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages139
- PrésentationBroché
- Poids0.124 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,9 cm × 1,2 cm
- ISBN978-2-7246-1150-2
- EAN9782724611502
- Date de parution16/04/2010
- CollectionNouveaux débats
- ÉditeurSciences Po (Les Presses de)
Résumé
Le parti conservateur peut-il gagner les élections après treize ans de gouvernement travailliste ? Loin des idées reçues, les Tories s'efforcent de s'affranchir de l'héritage thatchérien pour revenir aux sources d'un conservatisme paternaliste dont le leader, David Cameron, se présente comme l'héritier. Le défi est de taille : les clivages internes du parti pèsent lourd sur son offre politique. Elu en 2005 à la tête du parti, Cameron se fait le thérapeute inattendu d'une " société brisée ". Ce discours nouveau s'appuie sur l'apologie du local et la redécouverte des liens communautaires après le règne de l'individualisme. Sa défense de l'environnement et sa prise en compte des femmes et des minorités ethniques ne manquent pas de surprendre aussi. Mais l'ancrage des traditions, nourri par un euroscepticisme galopant et un discours persistant de morale, d'ordre et d'autorité, brouille le message de Cameron, davantage patricien que son image dynamique ne le suggère, et remet en question la " modernisation " sur laquelle il fonde sa victoire.
Le parti conservateur peut-il gagner les élections après treize ans de gouvernement travailliste ? Loin des idées reçues, les Tories s'efforcent de s'affranchir de l'héritage thatchérien pour revenir aux sources d'un conservatisme paternaliste dont le leader, David Cameron, se présente comme l'héritier. Le défi est de taille : les clivages internes du parti pèsent lourd sur son offre politique. Elu en 2005 à la tête du parti, Cameron se fait le thérapeute inattendu d'une " société brisée ". Ce discours nouveau s'appuie sur l'apologie du local et la redécouverte des liens communautaires après le règne de l'individualisme. Sa défense de l'environnement et sa prise en compte des femmes et des minorités ethniques ne manquent pas de surprendre aussi. Mais l'ancrage des traditions, nourri par un euroscepticisme galopant et un discours persistant de morale, d'ordre et d'autorité, brouille le message de Cameron, davantage patricien que son image dynamique ne le suggère, et remet en question la " modernisation " sur laquelle il fonde sa victoire.