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L'appartenance à une famille prestigieuse de Guadeloupe est-elle nécessaire et suffisante pour se voir attribuer le droit d'être élu ou désigné dans une démocratie, dite républicaine, comme la nôtre ? Faudrait-il considérer ce pouvoir comme l'instrument idéal permettant d'assurer la promotion des enfants, des membres de la famille et des amis ? Qu'en est-il des compétences et mérites individuels ? Les postes politiques peuvent-ils se transmettre comme un héritage transgénérationnel ? Depuis la loi de départementalisation de mars 1946, et après les affres de l'Occupation sous les ordres d'un gouverneur vichyssois, certains élus de l'époque, consciemment ou pas, n'ont cessé de vouloir transmettre à leur progéniture les "emplois réservés" de leurs postes.
L'auteur analyse les écrits et témoignages de ceux qui occupent encore directement le devant de la scène politique comme Lucette Michaux-Chevry, ceux qui se sont retirés comme Henri Bangou en gardant un fauteuil de maire honoraire de Pointe-à-Pitre. Il a également obtenu des interviews privilégiées de fils, petit-fils, ou neveux de ceux qui ne sont plus de ce monde comme Lucien Bernier, Frédéric Jalton, René Toribio, François Louisy, Paul Lacavé ou Furcie Tirolien.