Les géographes et le développement. Discours et actions

Par : Christian Bouquet

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  • Nombre de pages286
  • PrésentationBroché
  • Poids0.455 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-85892-368-7
  • EAN9782858923687
  • Date de parution01/04/2010
  • ÉditeurMSHA

Résumé

Entre 2005 et 2008, sous la conduite de Christian Bouquet et Hélène Velasco-Graciet, trois colloques ont été organisés à la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine par le laboratoire ADES-CNRS pour essayer de clarifier la position de la géographie française par rapport aux ambiguïtés de la discipline face à la colonisation, à la tropicalité, et au développement. Après avoir tenté de savoir si la géographie coloniale était colonialiste (L'Empire des géographes), puis si la géographie tropicale était fille de la précédente et avait encore un sens (Les Tropiques des géographes), un ensemble de chercheurs ont affronté la question du " développement ", considéré comme le dernier terrain pour une géographie hors des murs occidentaux, pour confirmer ou infirmer qu'il s'agissait du dernier refuge possible pour ceux qui travaillent dans les Suds. Même si les hypothèses de départ ont été traitées avec d'infinies précautions car le débat n'est pas encore débarrassé des passions anciennes - la filiation géographie coloniale / géographie tropicale / géographie du développement n'a pas été démontrée. Comme souvent, plus que des réponses, c'est une série de questions qui surgissent à la lecture des articles. En invitant les auteurs à s'interroger sur le lien qu'ils établissent entre leurs discours sur le développement et leurs actions concrètes dans ce domaine, les organisateurs savaient que le fossé entre les scientifiques et les experts ne serait pas comblé. Il reste donc à savoir pourquoi. En abordant dans son appel à communications le thème des Postcolonial Studies, le colloque a précisé des interrogations qu'il faudra continuer d'explorer. Enfin, en donnant la parole à plusieurs chercheurs originaires des anciennes colonies, cette rencontre a ouvert la porte à une décolonisation des esprits qui pourrait bientôt déboucher sur une géographie (enfin) décentrée. Cette quête épistémologique, qui a donné ici beaucoup de place au terrain, devra donc se poursuivre par le questionnement constant des principes et des pratiques des uns et des autres, en insistant sans doute davantage sur la géographie de l'Autre que sur une géographie de l'Ailleurs.
Entre 2005 et 2008, sous la conduite de Christian Bouquet et Hélène Velasco-Graciet, trois colloques ont été organisés à la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine par le laboratoire ADES-CNRS pour essayer de clarifier la position de la géographie française par rapport aux ambiguïtés de la discipline face à la colonisation, à la tropicalité, et au développement. Après avoir tenté de savoir si la géographie coloniale était colonialiste (L'Empire des géographes), puis si la géographie tropicale était fille de la précédente et avait encore un sens (Les Tropiques des géographes), un ensemble de chercheurs ont affronté la question du " développement ", considéré comme le dernier terrain pour une géographie hors des murs occidentaux, pour confirmer ou infirmer qu'il s'agissait du dernier refuge possible pour ceux qui travaillent dans les Suds. Même si les hypothèses de départ ont été traitées avec d'infinies précautions car le débat n'est pas encore débarrassé des passions anciennes - la filiation géographie coloniale / géographie tropicale / géographie du développement n'a pas été démontrée. Comme souvent, plus que des réponses, c'est une série de questions qui surgissent à la lecture des articles. En invitant les auteurs à s'interroger sur le lien qu'ils établissent entre leurs discours sur le développement et leurs actions concrètes dans ce domaine, les organisateurs savaient que le fossé entre les scientifiques et les experts ne serait pas comblé. Il reste donc à savoir pourquoi. En abordant dans son appel à communications le thème des Postcolonial Studies, le colloque a précisé des interrogations qu'il faudra continuer d'explorer. Enfin, en donnant la parole à plusieurs chercheurs originaires des anciennes colonies, cette rencontre a ouvert la porte à une décolonisation des esprits qui pourrait bientôt déboucher sur une géographie (enfin) décentrée. Cette quête épistémologique, qui a donné ici beaucoup de place au terrain, devra donc se poursuivre par le questionnement constant des principes et des pratiques des uns et des autres, en insistant sans doute davantage sur la géographie de l'Autre que sur une géographie de l'Ailleurs.
Tchad
Christian Bouquet
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