Les frontières de l'"identité nationale". L'injonction à l'assimilation en France métropolitaine et coloniale
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- Nombre de pages337
- PrésentationBroché
- Poids0.353 kg
- Dimensions13,5 cm × 22,2 cm × 2,3 cm
- ISBN978-2-7071-6936-5
- EAN9782707169365
- Date de parution05/01/2012
- ÉditeurLa Découverte
Résumé
Comment un État-nation trace-t-il les frontières de ce qu'il perçoit comme son "identité" ? Pourquoi et comment, pour y parvenir, cherche-t-il constamment à définir son extériorité au travers d'un Autre jugé "inassimilable" ? En revenant sur les origines historiques de l'injonction à l'assimilation dans la procédure de naturalisation, ce livre cherche d'abord à montrer que ces "frontières" sont mouvantes.
Celles-ci sont en effet le fruit de facteurs multiples, liés au contexte social et politique aussi bien qu'aux glissements des significations et des usages du concept même d'"assimilation" (des colonies vers la métropole, du discours politique vers le juridique...). Mais, outre cette dimension historique, ce livre novateur analyse la manière dont l'administration mesure l'"assimilation" des candidats.
Grâce à une enquête minutieuse en préfecture qui aura duré deux ans (2006-2007), l'auteur met ainsi en lumière l'invention des critères d'assimilation et les usages administratifs qui en sont faits, également déterminés par la concurrence de logiques administratives distinctes, les pratiques des agents subalternes et la "naturalisabilité" des candidats. La "vérité objective" de la naturalisation est particulièrement bien révélée par les cas de refus de naturalisation pour "défaut d'assimilation", qui concernent aujourd'hui principalement des femmes et/ou des musulmans.
Ces refus soulèvent ainsi les questions du hijab, de la polygamie et de 1'"islamisme", qui sont à l'heure actuelle autant de frontières à la prétendue "identité nationale".
Celles-ci sont en effet le fruit de facteurs multiples, liés au contexte social et politique aussi bien qu'aux glissements des significations et des usages du concept même d'"assimilation" (des colonies vers la métropole, du discours politique vers le juridique...). Mais, outre cette dimension historique, ce livre novateur analyse la manière dont l'administration mesure l'"assimilation" des candidats.
Grâce à une enquête minutieuse en préfecture qui aura duré deux ans (2006-2007), l'auteur met ainsi en lumière l'invention des critères d'assimilation et les usages administratifs qui en sont faits, également déterminés par la concurrence de logiques administratives distinctes, les pratiques des agents subalternes et la "naturalisabilité" des candidats. La "vérité objective" de la naturalisation est particulièrement bien révélée par les cas de refus de naturalisation pour "défaut d'assimilation", qui concernent aujourd'hui principalement des femmes et/ou des musulmans.
Ces refus soulèvent ainsi les questions du hijab, de la polygamie et de 1'"islamisme", qui sont à l'heure actuelle autant de frontières à la prétendue "identité nationale".
Comment un État-nation trace-t-il les frontières de ce qu'il perçoit comme son "identité" ? Pourquoi et comment, pour y parvenir, cherche-t-il constamment à définir son extériorité au travers d'un Autre jugé "inassimilable" ? En revenant sur les origines historiques de l'injonction à l'assimilation dans la procédure de naturalisation, ce livre cherche d'abord à montrer que ces "frontières" sont mouvantes.
Celles-ci sont en effet le fruit de facteurs multiples, liés au contexte social et politique aussi bien qu'aux glissements des significations et des usages du concept même d'"assimilation" (des colonies vers la métropole, du discours politique vers le juridique...). Mais, outre cette dimension historique, ce livre novateur analyse la manière dont l'administration mesure l'"assimilation" des candidats.
Grâce à une enquête minutieuse en préfecture qui aura duré deux ans (2006-2007), l'auteur met ainsi en lumière l'invention des critères d'assimilation et les usages administratifs qui en sont faits, également déterminés par la concurrence de logiques administratives distinctes, les pratiques des agents subalternes et la "naturalisabilité" des candidats. La "vérité objective" de la naturalisation est particulièrement bien révélée par les cas de refus de naturalisation pour "défaut d'assimilation", qui concernent aujourd'hui principalement des femmes et/ou des musulmans.
Ces refus soulèvent ainsi les questions du hijab, de la polygamie et de 1'"islamisme", qui sont à l'heure actuelle autant de frontières à la prétendue "identité nationale".
Celles-ci sont en effet le fruit de facteurs multiples, liés au contexte social et politique aussi bien qu'aux glissements des significations et des usages du concept même d'"assimilation" (des colonies vers la métropole, du discours politique vers le juridique...). Mais, outre cette dimension historique, ce livre novateur analyse la manière dont l'administration mesure l'"assimilation" des candidats.
Grâce à une enquête minutieuse en préfecture qui aura duré deux ans (2006-2007), l'auteur met ainsi en lumière l'invention des critères d'assimilation et les usages administratifs qui en sont faits, également déterminés par la concurrence de logiques administratives distinctes, les pratiques des agents subalternes et la "naturalisabilité" des candidats. La "vérité objective" de la naturalisation est particulièrement bien révélée par les cas de refus de naturalisation pour "défaut d'assimilation", qui concernent aujourd'hui principalement des femmes et/ou des musulmans.
Ces refus soulèvent ainsi les questions du hijab, de la polygamie et de 1'"islamisme", qui sont à l'heure actuelle autant de frontières à la prétendue "identité nationale".