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La friche est beaucoup moins répandue qu'une opinion publique alertée par des discours alarmistes et sans fondements scientifiques ne l'imagine généralement. Dans le Massif central, même si d'un lieu à l'autre les écarts sont importants en fonction des milieux naturels, des structures agraires et plus encore des systèmes de production, la friche occupe une place limitée. En outre, elle est souvent plus ou moins intégrée aux parcours d'élevage.
La charge en animaux devient alors essentielle pour que s'instaure une sorte d'équilibre contenant la couverture végétale. Les parcelles qui apparaissent enfrichées pour l'observateur peu au courant des réalités régionales sont, en fait, "gérées" par les agriculteurs. De surcroît, les véritables friches, hors agriculture, ne sont pas obligatoirement à rejeter car elles participent au maintien de la biodiversité.
A condition de leur réserver une place réduite, leur impact n'est pas négatif. Il ne s'agit, de plus, que d'une situation transitoire, l'évolution vers la forêt étant de règle dans de nombreux cas.