Ce livre est un pur chef d'œuvre, un régal, l'aboutissement d'un talent immense dont on avait déjà remarqué les rayons éclatants dans crime et châtiment (3 ème place de notre top 100) ou encore l'idiot. La finesse psychologique atteint ici son paroxysme avec des personnages d'une complexité unique, Dimitri le passionné et violent, le frère Ivan sombre intellectuel maladif et athée, enfin Aliotcha le petit frère pieux d'une bonté séraphique, les trois fils d'un père bouffon, débauché, irresponsable, gênant, qui finira par être assassiné. La trame est alors lancée, qui est le meurtrier dans cette famille? La chute mérite le suspense. Un usual suspect de la littérature.
Je viens de le relire pour la 5 ème fois et malgré le regard critique qui fâne l'enthousiasme, ici le chef d'œuvre reste abouti, passionnant et propre à satisfaire l'esprit quelque soit son évolution.
C'est ici le meilleur livre de Dostoïesvki à mon sens.
Très dur, très poignant, il nous heurte sur le sens de la douleur humaine, celle des enfants, on reconnaît l'influence sur Camus dans la peste, sur Nietsche, Freud et tant d'autres car ce roman policier est un essai déguisé sur les notions de bien et de mal. Les trois frères représentant la schizophrénie de Dostoeïvski, toutes ces idées hautement approfondies qui l'ont hanté produisent ici des scènes restées célèbres dans l'histoire de la littérature. L'existentialisme, la réflexion sur la religion, les questions sur l'absurdité et la médiocrité de la nature humaine, comme toujours, font pendant à cet espoir humain chez certains êtres que la religion ou la douleur rend nobles. Ce roman crépusculaire est, pour les amateurs de Dostoeivski, la finale confession d'un esprit tellement riche.
Adil Salouane
Ce livre est un pur chef d'œuvre, un régal, l'aboutissement d'un talent immense dont on avait déjà remarqué les rayons éclatants dans crime et châtiment (3 ème place de notre top 100) ou encore l'idiot. La finesse psychologique atteint ici son paroxysme avec des personnages d'une complexité unique, Dimitri le passionné et violent, le frère Ivan sombre intellectuel maladif et athée, enfin Aliotcha le petit frère pieux d'une bonté séraphique, les trois fils d'un père bouffon, débauché, irresponsable, gênant, qui finira par être assassiné. La trame est alors lancée, qui est le meurtrier dans cette famille? La chute mérite le suspense. Un usual suspect de la littérature.
Je viens de le relire pour la 5 ème fois et malgré le regard critique qui fâne l'enthousiasme, ici le chef d'œuvre reste abouti, passionnant et propre à satisfaire l'esprit quelque soit son évolution.
C'est ici le meilleur livre de Dostoïesvki à mon sens.
Très dur, très poignant, il nous heurte sur le sens de la douleur humaine, celle des enfants, on reconnaît l'influence sur Camus dans la peste, sur Nietsche, Freud et tant d'autres car ce roman policier est un essai déguisé sur les notions de bien et de mal. Les trois frères représentant la schizophrénie de Dostoeïvski, toutes ces idées hautement approfondies qui l'ont hanté produisent ici des scènes restées célèbres dans l'histoire de la littérature. L'existentialisme, la réflexion sur la religion, les questions sur l'absurdité et la médiocrité de la nature humaine, comme toujours, font pendant à cet espoir humain chez certains êtres que la religion ou la douleur rend nobles. Ce roman crépusculaire est, pour les amateurs de Dostoeivski, la finale confession d'un esprit tellement riche.
Adil Salouane