Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Survivre à la détresse. Un vieil immeuble à Paris. Des hommes avides jettent leurs locataires. Certains résistent dans le fracas des machines. Elizabeth...
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Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
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Résumé
Survivre à la détresse. Un vieil immeuble à Paris. Des hommes avides jettent leurs locataires. Certains résistent dans le fracas des machines. Elizabeth Ring, elle, emploie l'arme des mots et survit en décrivant. La colère contre le tintamarre et la destruction ne l'empêche pas de regarder, éblouie, le jeu des oiseaux, de jouir du son des clochers. Contre la violence des hommes, elle écrit, elle décrit : infime musique qui cueille et fait sonner les mouvements des passereaux, le geste d'un jeune maçon. Mais bientôt le récit s'accroît, les souvenirs affluent et, riches, nous offrent comme des aquarelles dispersées de l'hier, des images de l'enfance. J'ai toujours aimé les forêts. Petite fille la forêt du Grand Orient dans l'Aube était celle où mon père consentait à m'emmener avec lui sur son grand vélo. Assise sur la barre du cadre où il avait installé pour moi une petite selle, en amazone, une cravache imaginaire à la main, dans son odeur son souffle dans mon cou, j'étais la reine... Après avoir bien négocié avec lui qu'il veuille bien ne pas chanter la chanson du " gros saint Lye " nous filions... et illico hélas il se mettait à psalmodier : " Voilà le gros saint Lye qui passe ! Voila le gros saint Lye qui passe ! " Et le gros saint Lye c'était moi ?... Moi, la toute maigre sur ma selle !...