Décidément, le climat d'écoanxiété ne cesse de galvaniser les esprits d'auteurs et autrices désireux d'explorer les abîmes d'une humanité en proie à une catastrophe écologique actuelle. Que ce soit en proposant des solutions, comme le fait Fabien Cerutti avec son Terra Humanis ou en prenant le problème de plein front comme dans Le Ministère Du Futur de Stanley Robinson, la question écologique inspire, traumatise, questionne... et donne parfois lieu à des ouvrages assez barrés où se côtoient calamars cocaïnomanes et pirates voguant sur des mers acides.
Bienvenue dans Les Flibustiers de la Mer Chimique, le nouveau roman de Marguerite Imbert.
Le récit est une alternance entre deux points de vue : d'un côté, le naturaliste Ismaël et sa survie sur le sous marin Player Killer. De l'autre, la folle escapade de la graffeuse omnisciente Alba vers la cité de Rome. Au travers de cette histoire post-apo couleur bonbon se déroule celle d'une civilisation ayant perdu son histoire et la cause de sa déchéance : seuls pivot de la transmission : les graffeurs ayant retenu toute l'histoire de la civilisation depuis ses débuts.
Ce qui donne un excellent prétexte à Imbert pour délivrer une épaisse salve de références pop culture très bien senties, apportant du corps à l'humour global.
Car oui, dans Les Flibustiers de La Mer Chimique, même si le contexte écologique est dramatique, les personnages sont explosifs et délirants, vibrant de vie et de sauvagerie, reflets inconscients de notre inaction face à la catastrophe écologique actuelle, et c'est avec fascination que l'on suit leur périple jusqu'au bout du monde.
Décidément, le climat d'écoanxiété ne cesse de galvaniser les esprits d'auteurs et autrices désireux d'explorer les abîmes d'une humanité en proie à une catastrophe écologique actuelle. Que ce soit en proposant des solutions, comme le fait Fabien Cerutti avec son Terra Humanis ou en prenant le problème de plein front comme dans Le Ministère Du Futur de Stanley Robinson, la question écologique inspire, traumatise, questionne... et donne parfois lieu à des ouvrages assez barrés où se côtoient calamars cocaïnomanes et pirates voguant sur des mers acides.
Bienvenue dans Les Flibustiers de la Mer Chimique, le nouveau roman de Marguerite Imbert.
Le récit est une alternance entre deux points de vue : d'un côté, le naturaliste Ismaël et sa survie sur le sous marin Player Killer. De l'autre, la folle escapade de la graffeuse omnisciente Alba vers la cité de Rome. Au travers de cette histoire post-apo couleur bonbon se déroule celle d'une civilisation ayant perdu son histoire et la cause de sa déchéance : seuls pivot de la transmission : les graffeurs ayant retenu toute l'histoire de la civilisation depuis ses débuts.
Ce qui donne un excellent prétexte à Imbert pour délivrer une épaisse salve de références pop culture très bien senties, apportant du corps à l'humour global.
Car oui, dans Les Flibustiers de La Mer Chimique, même si le contexte écologique est dramatique, les personnages sont explosifs et délirants, vibrant de vie et de sauvagerie, reflets inconscients de notre inaction face à la catastrophe écologique actuelle, et c'est avec fascination que l'on suit leur périple jusqu'au bout du monde.