Les filles et fils de harkis. Entre double rejet et triple appartenance

Par : Régis Pierret

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  • Nombre de pages303
  • PrésentationBroché
  • Poids0.425 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-296-06758-5
  • EAN9782296067585
  • Date de parution04/12/2008
  • CollectionEspaces interculturels
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierMichel Wieviorka

Résumé

Parler des enfants de harkis, c'est au préalable parler de l'histoire des pères, expliquer pourquoi des Algériens firent le choix de la France lors de la guerre d'Algérie, choix dont les motivations furent multiples. La majorité des harkis furent massacrés après les accords d'Évian, une minorité parvint à s'exiler en France. Longtemps, les harkis furent considérés comme des traîtres, personne ne parlait de leur histoire, des raisons de leur engagement pro-français. Leurs enfants, arrivés en France dans un contexte d'après-guerre d'Algérie, ont grandi, confrontés d'une part au rejet de la communauté algérienne - pour qui ils étaient des traîtres - et d'autre part au rejet de la société française, parce qu'ils étaient d'origine algérienne et à ce titre, sujets au racisme. A priori, tout laisserait supposer que les fils et filles de harkis seraient dans l'incapacité de se (re)construire : notre recherche sociologique prouve exactement le contraire.
Parler des enfants de harkis, c'est au préalable parler de l'histoire des pères, expliquer pourquoi des Algériens firent le choix de la France lors de la guerre d'Algérie, choix dont les motivations furent multiples. La majorité des harkis furent massacrés après les accords d'Évian, une minorité parvint à s'exiler en France. Longtemps, les harkis furent considérés comme des traîtres, personne ne parlait de leur histoire, des raisons de leur engagement pro-français. Leurs enfants, arrivés en France dans un contexte d'après-guerre d'Algérie, ont grandi, confrontés d'une part au rejet de la communauté algérienne - pour qui ils étaient des traîtres - et d'autre part au rejet de la société française, parce qu'ils étaient d'origine algérienne et à ce titre, sujets au racisme. A priori, tout laisserait supposer que les fils et filles de harkis seraient dans l'incapacité de se (re)construire : notre recherche sociologique prouve exactement le contraire.