Les filles et fils de harkis. Entre double rejet et triple appartenance

Par : Régis Pierret

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages306
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-21056-1
  • EAN9782296210561
  • Date de parution01/12/2008
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille12 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierMichel Wieviorka

Résumé

Parler des enfants de harkis, c'est au préalable parler de l'histoire des pères, expliquer pourquoi des Algériens firent le choix de la France lors de la guerre d'Algérie, choix dont les motivations furent multiples. La majorité des harkis furent massacrés après les accords d'Évian, une minorité parvint à s'exiler en France. Longtemps, les harkis furent considérés comme des traîtres, personne ne parlait de leur histoire, des raisons de leur engagement pro-français.
Leurs enfants, arrivés en France dans un contexte d'après-guerre d'Algérie, ont grandi, confrontés d'une part au rejet de la communauté algérienne - pour qui ils étaient des traîtres - et d'autre part au rejet de la société française, parce qu'ils étaient d'origine algérienne et à ce titre, sujets au racisme. A priori, tout laisserait supposer que les fils et filles de harkis seraient dans l'incapacité de se (re)construire : notre recherche sociologique prouve exactement le contraire.
Parler des enfants de harkis, c'est au préalable parler de l'histoire des pères, expliquer pourquoi des Algériens firent le choix de la France lors de la guerre d'Algérie, choix dont les motivations furent multiples. La majorité des harkis furent massacrés après les accords d'Évian, une minorité parvint à s'exiler en France. Longtemps, les harkis furent considérés comme des traîtres, personne ne parlait de leur histoire, des raisons de leur engagement pro-français.
Leurs enfants, arrivés en France dans un contexte d'après-guerre d'Algérie, ont grandi, confrontés d'une part au rejet de la communauté algérienne - pour qui ils étaient des traîtres - et d'autre part au rejet de la société française, parce qu'ils étaient d'origine algérienne et à ce titre, sujets au racisme. A priori, tout laisserait supposer que les fils et filles de harkis seraient dans l'incapacité de se (re)construire : notre recherche sociologique prouve exactement le contraire.