Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les femmes doivent-elles faire la guerre ?
L'association des mots " homme " et " guerrier " est si intime que dans certaines langues, ils sont interchangeables....
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Résumé
Les femmes doivent-elles faire la guerre ?
L'association des mots " homme " et " guerrier " est si intime que dans certaines langues, ils sont interchangeables. La guerre est sans conteste le domaine " réservé " des hommes, puisque ce sont eux qui paient ce que Nietzsche appelait " le tribut de la guerre " et qui " commettent " ce que Tolstoi nommait " l'acte de tuer ". Il n'est donc pas étonnant que de toutes les organisations sociales, l'organisation militaire ait été le lieu de la discrimination sexuelle la plus forte, puisque légitimée par le courage, le sacrifice et la mort... A l'heure où la plupart des armées du monde développé se professionnalisent et ouvrent massivement leurs rangs aux femmes soldats, comment les militaires des deux sexes vivent-ils l'évolution de cette très ancienne séparation des rôles ? Martin van Creveld pose toutes les questions : quel a été le rôle des femmes dans les guerres ? Quelles furent leur participation, leur influence ? Que signifie leur arrivée massive dans ces armées contemporaines qui ne combattent plus ? Comment gérer les inégalités physiques et l'obsession du harcèlement sexuel ? Sa réponse est simple : c'est le déclin de l'organisation militaire qui a entraîné le recrutement des femmes, et le recrutement des femmes accélère le déclin de ces armées.
Dans ce livre engagé et ironique, Martin van Creveld relativise le progrès que constitue l'accession des femmes à la chose militaire. Il démontre que là où se joue la guerre, les hommes ont toujours le monopole de la violence, et bien grande est l'hypocrisie des politiques qui prétendent que le pouvoir n'est plus au bout du fusil... Un livre violent et très incorrect, servi par une démonstration partiale, mais impeccable.
Historien militaire de réputation internationale, Martin van Creveld est l'auteur, dans la même collection, de Tsahal et de La Transformation de la guerre, un grand classique de la pensée stratégique contemporaine.