"Les faux - monnayeurs", Gide
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- Nombre de pages191
- PrésentationRelié
- Poids0.355 kg
- Dimensions15,9 cm × 23,8 cm × 1,3 cm
- ISBN2-7298-7817-3
- EAN9782729878177
- Date de parution25/11/1998
- CollectionTextes fondateurs
- ÉditeurEllipses
Résumé
Homme de culture et d'Humanités, pétri d'hellénisme et nourri de lectures bibliques, André Gide a édifié son œuvre sur les textes fondateurs de la tradition classique, dont il a tenté de concilier les apports avec les interrogations de son temps, d'une époque bouleversée, en quête de nouveaux repères. Science, politique, économie, société, religion, littérature : autant de domaines où, dans l'entre-deux guerres, il semble ne plus y avoir de Vérité qui tienne. Initialement desservi par l'homosexualité et la réputation élitiste de son auteur, le premier et unique roman gidien a souvent été jugé comme un livre " raté ", alors même qu'il représente le sommet esthétique et personnel de toute une vie. Ce récit complexe ouvre au roman français les horizons, jusqu'à cette époque inexplorés, d'une histoire dégagée du système dramatique conventionnel et des lieux communs du réalisme mimétique. Dans cette perspective, Les Faux-monnayeurs mène simultanément une réflexion sur les rapports de l'individu avec l'Autre et sur les conditions de renouvellement du genre, tout en inaugurant une conception révolutionnaire de la composition textuelle. Il ne s'agit plus de reproduire simplement un référent extérieur, mais de créer un univers autonome, qui nécessite la collaboration active du lecteur dans la construction du sens. L'œuvre s'élabore dans l'approfondissement de sa propre matière, selon un dispositif narratif inédit dont la démultiplication des points de vue et la technique de la mise en azyme figurent parmi les novations fondatrices de la production romanesque contemporaine.
Homme de culture et d'Humanités, pétri d'hellénisme et nourri de lectures bibliques, André Gide a édifié son œuvre sur les textes fondateurs de la tradition classique, dont il a tenté de concilier les apports avec les interrogations de son temps, d'une époque bouleversée, en quête de nouveaux repères. Science, politique, économie, société, religion, littérature : autant de domaines où, dans l'entre-deux guerres, il semble ne plus y avoir de Vérité qui tienne. Initialement desservi par l'homosexualité et la réputation élitiste de son auteur, le premier et unique roman gidien a souvent été jugé comme un livre " raté ", alors même qu'il représente le sommet esthétique et personnel de toute une vie. Ce récit complexe ouvre au roman français les horizons, jusqu'à cette époque inexplorés, d'une histoire dégagée du système dramatique conventionnel et des lieux communs du réalisme mimétique. Dans cette perspective, Les Faux-monnayeurs mène simultanément une réflexion sur les rapports de l'individu avec l'Autre et sur les conditions de renouvellement du genre, tout en inaugurant une conception révolutionnaire de la composition textuelle. Il ne s'agit plus de reproduire simplement un référent extérieur, mais de créer un univers autonome, qui nécessite la collaboration active du lecteur dans la construction du sens. L'œuvre s'élabore dans l'approfondissement de sa propre matière, selon un dispositif narratif inédit dont la démultiplication des points de vue et la technique de la mise en azyme figurent parmi les novations fondatrices de la production romanesque contemporaine.