Les fabliaux, la satire et son public. L'oralité dans la poésie satirique et profane en France, XIIe-XIVe siècles

Par : Marie Cailly

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  • Nombre de pages222
  • PrésentationBroché
  • Poids0.305 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-916488-12-7
  • EAN9782916488127
  • Date de parution01/07/2007
  • ÉditeurLa Louve
  • PréfacierMichèle Guéret-Laferté

Résumé

Les fabliaux, nés exclusivement en pays de langue d'oïl, sont un genre littéraire médiéval peu connu dont les sujets et la langue s'inscrivent en rupture avec les classiques de la courtoisie et des chansons de geste. Ils dépeignent un Moyen Age vivant, drôle et cocasse, en même temps empreint d'un certain réalisme. Cependant, bien que certains de leurs auteurs soient reconnus et appréciés par ailleurs, ces textes ont été laissés de côté, car longtemps considérés comme méprisables. De plus, il s'agissait d'œuvres misant principalement sur la représentation, ce qui ne va pas sans poser question : quel était le public des fabliaux ? On a longtemps pensé qu'il était surtout populaire, mais certains poèmes parodient le courant courtois de telle façon que seul un auditoire cultivé pouvait pleinement en percevoir les finesses. Associées à un contexte festif, les apparitions des jongleurs créaient la polémique : appréciées du public, condamnées par le clergé, elles étaient considérées comme subversives, notamment en raison des attaques répétées contre les prêtres et les religieux. La satire mordante de ces contes à rire avait-elle une portée plus "politique" ? Enfin, les fabliaux appartiennent à une époque charnière : ils tracent le portrait d'une époque en pleine mutation. Etalés sur deux siècles, ils montrent l'évolution des mentalités, la réception des textes profanes mis à l'écrit et l'essor d'une littérature vraiment "populaire".
Les fabliaux, nés exclusivement en pays de langue d'oïl, sont un genre littéraire médiéval peu connu dont les sujets et la langue s'inscrivent en rupture avec les classiques de la courtoisie et des chansons de geste. Ils dépeignent un Moyen Age vivant, drôle et cocasse, en même temps empreint d'un certain réalisme. Cependant, bien que certains de leurs auteurs soient reconnus et appréciés par ailleurs, ces textes ont été laissés de côté, car longtemps considérés comme méprisables. De plus, il s'agissait d'œuvres misant principalement sur la représentation, ce qui ne va pas sans poser question : quel était le public des fabliaux ? On a longtemps pensé qu'il était surtout populaire, mais certains poèmes parodient le courant courtois de telle façon que seul un auditoire cultivé pouvait pleinement en percevoir les finesses. Associées à un contexte festif, les apparitions des jongleurs créaient la polémique : appréciées du public, condamnées par le clergé, elles étaient considérées comme subversives, notamment en raison des attaques répétées contre les prêtres et les religieux. La satire mordante de ces contes à rire avait-elle une portée plus "politique" ? Enfin, les fabliaux appartiennent à une époque charnière : ils tracent le portrait d'une époque en pleine mutation. Etalés sur deux siècles, ils montrent l'évolution des mentalités, la réception des textes profanes mis à l'écrit et l'essor d'une littérature vraiment "populaire".