Les Experts Du Crime. La Medecine Legale En France Au Xixeme Siecle

Par : Frédéric Chauvaud

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  • Nombre de pages301
  • PrésentationBroché
  • Poids2.11 kg
  • Dimensions13,6 cm × 22,1 cm × 2,1 cm
  • ISBN2-7007-2323-6
  • EAN9782700723236
  • Date de parution01/09/2000
  • CollectionCollection historique
  • ÉditeurAubier

Résumé

Spécialistes diligentés par la justice, les " experts du crime " doivent fouiller les chairs boursouflées, analyser les entrailles, proposer un diagnostic des facultés mentales des accusés. Ce savoir-faire, il leur a fallu un siècle pour l'imposer : en 1791, ils n'existent guère aux yeux de la justice et de l'opinion ; le législateur prévoit (et encore, dans les seuls cas de mort violente) la présence d'un homme de l'art pour examiner les cadavres. Or, à la veille de la Grande Guerre, le recours aux experts est devenu presque systématique. Dans l'intervalle, ils inventent de nouvelles catégories de blessures, proposent un inventaire raisonné des folies admises dans les prétoires, fondent la toxicologie, découvrent même les traces des " poisons invisibles " : malgré quelques erreurs judiciaires retentissantes, ils triomphent au point que l'on songe, dans les années 1890, à leur donner la première place dans le procès pénal. L'histoire de cette corporation et des pratiques médico-légales, essentielles pour comprendre la " société judiciaire " restait à faire.
Spécialistes diligentés par la justice, les " experts du crime " doivent fouiller les chairs boursouflées, analyser les entrailles, proposer un diagnostic des facultés mentales des accusés. Ce savoir-faire, il leur a fallu un siècle pour l'imposer : en 1791, ils n'existent guère aux yeux de la justice et de l'opinion ; le législateur prévoit (et encore, dans les seuls cas de mort violente) la présence d'un homme de l'art pour examiner les cadavres. Or, à la veille de la Grande Guerre, le recours aux experts est devenu presque systématique. Dans l'intervalle, ils inventent de nouvelles catégories de blessures, proposent un inventaire raisonné des folies admises dans les prétoires, fondent la toxicologie, découvrent même les traces des " poisons invisibles " : malgré quelques erreurs judiciaires retentissantes, ils triomphent au point que l'on songe, dans les années 1890, à leur donner la première place dans le procès pénal. L'histoire de cette corporation et des pratiques médico-légales, essentielles pour comprendre la " société judiciaire " restait à faire.
Les archives du féminicide
Lydie Bodiou, Frédéric Chauvaud
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