Les Etablis, La Chaine Et Le Syndicat. Evolution Des Pratiques, Mythes Et Croyances D'Une Population D'Etablis Maoistes 1968-1982, Monographie D'Une Usine Lyonnaise
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages287
- PrésentationBroché
- Poids0.385 kg
- Dimensions13,6 cm × 21,6 cm × 2,3 cm
- ISBN2-7384-9701-2
- EAN9782738497017
- Date de parution04/11/2000
- CollectionLogiques sociales
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Quelles ont été les pratiques politiques et syndicales des établis, ces jeunes maoïstes qui n'avaient pas été socialisés pour devenir ouvriers et qui, par engagement volontaire, ont revêtu un bleu de travail il y a une trentaine d'années ? Une fois embauchés dans les grandes entreprises capitalistes, quelles relations ces partisans du syndicalisme d'action directe ont-ils noué avec les différentes catégories de salariés (ouvriers sans qualification, souvent des ouvrières et des immigrés, ouvriers professionnels, agents de maîtrise et cadres) ? Comment se sont-ils situés par rapport aux autres militants (prêtres-ouvriers, syndicalistes orthodoxes, militants du Parti communiste) ? Lorsqu'ils se sont opposés à l'orientation dominante des syndicats, puis, lorsqu'ils ont accédé à des positions de pouvoir, quelle a été leur conception de la démocratie ? Quels effets ont eu leurs interventions sur la gestion patronale du personnel et de la production ?
Le parti pris de cet ouvrage socio-historique a consisté à approfondir le cas de la CIAPEM-Brandt, grosse usine de la métallurgie rhodanienne, qui, de janvier 1968 à 1982, a employé trois vagues successives d'ouvriers d'adoption. La plupart des acteurs et plusieurs témoins ont été interrogés. Leurs souvenirs ont été confrontés avec le dépouillement méticuleux de quinze cents documents de toute origine (tracts syndicaux et politiques, notes patronales, correspondances privées, notes personnelles, articles de presse, rapports de recherche, etc.). Finalement, l'usine les a-t-elle plus changés qu'ils n'ont changé l'usine ?
Quelles ont été les pratiques politiques et syndicales des établis, ces jeunes maoïstes qui n'avaient pas été socialisés pour devenir ouvriers et qui, par engagement volontaire, ont revêtu un bleu de travail il y a une trentaine d'années ? Une fois embauchés dans les grandes entreprises capitalistes, quelles relations ces partisans du syndicalisme d'action directe ont-ils noué avec les différentes catégories de salariés (ouvriers sans qualification, souvent des ouvrières et des immigrés, ouvriers professionnels, agents de maîtrise et cadres) ? Comment se sont-ils situés par rapport aux autres militants (prêtres-ouvriers, syndicalistes orthodoxes, militants du Parti communiste) ? Lorsqu'ils se sont opposés à l'orientation dominante des syndicats, puis, lorsqu'ils ont accédé à des positions de pouvoir, quelle a été leur conception de la démocratie ? Quels effets ont eu leurs interventions sur la gestion patronale du personnel et de la production ?
Le parti pris de cet ouvrage socio-historique a consisté à approfondir le cas de la CIAPEM-Brandt, grosse usine de la métallurgie rhodanienne, qui, de janvier 1968 à 1982, a employé trois vagues successives d'ouvriers d'adoption. La plupart des acteurs et plusieurs témoins ont été interrogés. Leurs souvenirs ont été confrontés avec le dépouillement méticuleux de quinze cents documents de toute origine (tracts syndicaux et politiques, notes patronales, correspondances privées, notes personnelles, articles de presse, rapports de recherche, etc.). Finalement, l'usine les a-t-elle plus changés qu'ils n'ont changé l'usine ?