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Les "Espagnols rouges" à Bordeaux (1939-1945). Internement, travail forcé et Résistance des Républicains espagnols en Gironde

Par : Peter Gaida, Emmanuel Dorronsoro
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  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • ISBN978-2-84654-703-1
  • EAN9782846547031
  • Date de parution25/09/2025
  • CollectionAquitaine
  • ÉditeurIndes savantes (Les)

Résumé

Cet ouvrage, coécrit par Peter Gaida et Emmanuel Dorronsoro, allie Histoire et Mémoire. Le choix du titre nécessite une précision importante ? : l'appellation "? Espagnols rouges ? ", pour être historique, n'en est pas moins discutable. Pour Franco, toutes celles et ceux qui n'avaient pas rejoint "? sa ? " rébellion étaient des rebelles... joli paradoxe ? ! Les républicains de droite, les radicaux, les socialistes, les anarchistes, les Poumistes, "? tous des rouges ? ! ? " et, dans le contexte de l'époque, "? tous communistes ? ! ? " C'était inexact mais ce fut portant la stratégie que le dictateur employa avec constance pour apparaître aux yeux du monde occidental comme le chantre de l'anticommunisme.
"? Mieux vaut Hitler que le Front populaire ? ! ? ". Au moyen de cette simple manipulation sémantique, Franco s'attira toutes les sympathies des droites occidentales et resta sur son "? trône ? " jusqu'en 1975. Assujettis au travail forcé en Gironde (comme ailleurs) dans le cadre de l'organisation Todt, les "? Rotspanier ? " connurent l'internement dans l'archipel des camps du département parmi lesquels le "? centre de séjour surveillé? " de Mérignac et le frontstalag de Saint-Médard-en-Jalles étudiés avec précision et de manière inédite.
La construction du Mur de l'Atlantique et de la base sous-marine de Bordeaux furent pour eux des lieux de souffrance et d'asservissement. Malgré tout, à l'image de Celestino Alfonso, républicain espagnol FTP-MOI du groupe Manouchian, fusillé au Mont Valérien, nombre d'entre eux s'engagèrent dans la Résistance et sacrifièrent leur vie sur le sol de France. A la caserne Niel à Bordeaux-Bastide, 3 ? 000 "? Espagnols rouges ? " furent internés dans des conditions très particulières entre l'automne 1942 et l'été 1944.
Le 27 ? août 1944, veille de la libération de Bordeaux, Pablo Sánchez meurt les armes à la main à proximité du pont de Pierre. A-t-il sauvé le pont de Pierre comme certains l'affirment ??
Cet ouvrage, coécrit par Peter Gaida et Emmanuel Dorronsoro, allie Histoire et Mémoire. Le choix du titre nécessite une précision importante ? : l'appellation "? Espagnols rouges ? ", pour être historique, n'en est pas moins discutable. Pour Franco, toutes celles et ceux qui n'avaient pas rejoint "? sa ? " rébellion étaient des rebelles... joli paradoxe ? ! Les républicains de droite, les radicaux, les socialistes, les anarchistes, les Poumistes, "? tous des rouges ? ! ? " et, dans le contexte de l'époque, "? tous communistes ? ! ? " C'était inexact mais ce fut portant la stratégie que le dictateur employa avec constance pour apparaître aux yeux du monde occidental comme le chantre de l'anticommunisme.
"? Mieux vaut Hitler que le Front populaire ? ! ? ". Au moyen de cette simple manipulation sémantique, Franco s'attira toutes les sympathies des droites occidentales et resta sur son "? trône ? " jusqu'en 1975. Assujettis au travail forcé en Gironde (comme ailleurs) dans le cadre de l'organisation Todt, les "? Rotspanier ? " connurent l'internement dans l'archipel des camps du département parmi lesquels le "? centre de séjour surveillé? " de Mérignac et le frontstalag de Saint-Médard-en-Jalles étudiés avec précision et de manière inédite.
La construction du Mur de l'Atlantique et de la base sous-marine de Bordeaux furent pour eux des lieux de souffrance et d'asservissement. Malgré tout, à l'image de Celestino Alfonso, républicain espagnol FTP-MOI du groupe Manouchian, fusillé au Mont Valérien, nombre d'entre eux s'engagèrent dans la Résistance et sacrifièrent leur vie sur le sol de France. A la caserne Niel à Bordeaux-Bastide, 3 ? 000 "? Espagnols rouges ? " furent internés dans des conditions très particulières entre l'automne 1942 et l'été 1944.
Le 27 ? août 1944, veille de la libération de Bordeaux, Pablo Sánchez meurt les armes à la main à proximité du pont de Pierre. A-t-il sauvé le pont de Pierre comme certains l'affirment ??