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À découvrir
Dès les premières pages nous sommes happés par le département V. Des enquêteurs entourés de mystères. Des enquêtes qui vous prennent au ventre, impossible à lâcher.
Un incontournable dans le milieu du polar.
La bonne nouvelle: Jussi ADLER OLSEN a prévu 10 volumes de la série qui nous permettent d'en découvrir à chaque fois un peu plus sur nos enquêteurs. Un auteur à suivre qui nous fait visiter son pays de la plus passionnante des manières.
Danemark, 2007.
Carl Mork se remet difficilement d'une agression qui a coûté la vie à l'un de ses coéquipiers. Nommé à la tête du nouveau Département V, créé pour élucider les affaires non résolues, il va devoir enquêter, accompagné de son homme à tout faire syrien, sur l'affaire Merete Lyyngaard, femme politique en vue disparue cinq ans auparavant à bord d'un ferry.
Cette intrigue palpitante ne vous laissera aucun répit.
Vite, une suite !
Le département V est une toute nouvelle section spéciale de la police danoise.
Sa spécialité ? Résoudre les affaires dites « classées ».
Ses locaux ? Les sous-sols de la police à peine réaménagés.
Ses effectifs ? Un inspecteur sur la touche et un homme d'entretien syrien.
Entre souvenirs douloureux et lutte contre sa hiérarchie, l'inspecteur Carl Morck retrace la disparition cinq ans plus tôt d'une politicienne renommée.
Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'elle est toujours vivante, séquestrée dans un caisson hermétique...
Carl Morck est un inspecteur vieillissant et quand sa dernière affaire tourne mal et que ses coéquipier sont pris pour cible, sa nomination a la tête du département V à tout d'une mise au placard en règle. Mais lorsque ressort le dossier Lyyngaard vieux de cinq ans, sa retraite anticipée va vite se transformer en traque palpitante.
Première parution française pour cet auteur danois couronné par le prestigieux prix clé de verre. Un prix qu'on déjà remporté tous les grands noms du polar scandinave tel que Mankell, Nesbo, Larsson ou encore Indridason...
Un thriller solide et haletant
qui se lit d'une seule traite!
un super thriller que l'on dévore jusqu'au bout sans poser le livre. Une équipe de choc composée d'un enquêteur mal embouché et de son aide, une enquête sur une personne disparue depuis plus de 5 ans, tout les ingrédients pour un très bon moment de lecture. Suicide, accident, agression ? Carl et Assad ne lâchent rien. Vont-ils réussir là où les autres ont échoué ?
Les personnages sont attachants et en même temps énigmatiques. L'intrigue est rondement menée, tout s'accélère et la fin se dévore. J'ai adoré.
Ce polar nordique est un véritable bijou, il est vraiment très addictif. On suit un personnage atypique, un policier qui revient de blessure et se retrouve déphasé par rapport à ses collègues Carl Mork. On le bombarde à la tête d'un nouveau service le département V qui doit exclusivement s'occuper d'affaires non résolues. Il est aidé par un homme à tout faire d'origine syrienne Hafez El Assad et ce duo improbable au départ va devenir un véritable duo de choc.Cette association permet aussi en parallèle une réflexion sur le choc des cultures surtout vis à vis des autres collègues
de Mork pour qui le thé à la menthe d'Hassan est très exotique.
Pour sa première mission, on leur donne le dossier de la disparition d'une grande étoile de la politique Merete Lyyngard qui s'est volatilisée du jour au lendemain sans laisser de trace.
Ce récit est vraiment très bien construit il alterne les points de vue du héros Carl Mork et des flashbacks dans la vie de la victime, l'enquête est subtilement menée et nous fait bien comprendre le fonctionnement de la police et du système politique du Danemark. Ce qui est intéressant outre le véritable jeu de pistes et de dupes pour savoir pourquoi Merete a disparu c'est la réflexion très juste de l'auteur sur sa société, ses valeurs, les rapports familiaux ( relation de Mork avec son beau fils), la politique. Les personnages ont tous des failles, des zones grises, les personnages secondaires sont bien croqués, il y a aussi une belle ironie mordante vis à vis de la société et de la politique en général.
L'anti héros qu' est Carl Mork est très attachant dans son oscillation entre "je m'en foutisme" et dégout de la vie et sa volonté de savoir, de réussir là ou tous ses collègues ont échoué. Ce polar vous prend aux tripes et on ne peut pas le lâcher jusqu'au dénouement final. Un régal une partition écrit de main de maître par un nouveau roi du polar nordique, à dévorer d'urgence attention une fois ouvert vous ne pourrez plus le lâcher, alors plongez avec délice dans Miséricorde!
Le premier roman de la série du département V est passionnant.
L'histoire tient la route, les détails nombreux, les personnages vraiment attachants ou détestables.
On doit reconnaitre à Jussi Adler-Olsen un vrai talent dans sa narration.
Le duo d'enquêteur est aussi atypique que complémentaire; L'histoire aussi touchante que terrifiante.
Contrairement à d'autres j'ai bien aimé le temps que prend l'auteur au début pour présenter les choses. C'est certes long à démarrer, compliqué à tout se remémorer sans confondre... mais ça permet aussi de se faire aux noms danois.
Effectivement,
comme je l'ai lu plus bas, il n'y a que peu de rebondissements (l'enquête est assez linéaire et on devine rapidement qui a fait quoi) mais l'intrigue reste palpitante jusqu'à la dernière ligne, voire le dernier mot!
En un mot Bravo!
Bien entendu, je me rue sur les tomes suivants et vous conseille très fortement cette lecture :)
Miséricorde est le premier roman des enquêtes du département V, la très prometteuse série nordique de Jussi Adler-Olsen. Dans ce premier volume, nous faisons la connaissance de l’inspecteur Carl et de son nouvel associé, le syrien Assad. En raison de la création d’un nouveau département qui s’occupe d’anciennes affaires jamais résolues, ils se penchent sur la disparition de la politicienne Merete Lyyngaard, survenue cinq ans plus tôt.
Comme on peut s’y attendre, une enquête jamais résolue n’est pas des plus faciles à résoudre et le rythme est par conséquent parfois
un peu lent ; il est toutefois agréable d’avoir le temps de faire connaissance avec les personnages et de s’intéresser à une victime qui n’est pas – forcément – morte. Carl reprend point par point l’enquête qui avait été effectuée et s’intéresse aux pistes alors négligées. Peu à peu, nous prenons connaissances des faits et des résultats de l’enquête et, en alternance, nous avons des chapitres consacrés à Merete. En parallèle, nous rencontrons aussi brièvement les collègues de Carl, qui travaillent sur une affaire qui l’a profondément marqué… et qui est loin d’être résolue.
Les scènes décrites du point de vue de Merete sont généralement très crues et violentes, mais elles nous donnent un aperçu des personnages et de leur caractère, ce qui est une des grandes forces de ce livre. Leur personnalité est très bien développée et on s’y attache rapidement, que ce soit à Carl, l’enquêteur bourru, à Assad, l’assistant exotique ou à Merete, qui est passée de politicienne renommée dans tout le pays à captive tout à fait dépendante de ses ravisseurs. Loin des stéréotypes, Jussi Adler-Olsen nous propose des personnages intéressants qui apportent une profondeur certaine à l’enquête.
La construction de l’intrigue elle-même est très bien pensée, et j’ai apprécié le grand nombre de détails qui sont fournis pour que nous puissions formuler notre propre hypothèse – bien que certains lecteurs puissent sans doute critiquer la description trop précise de chaque démarche ; j’ai trouvé que cela nous évitait de confondre les noms et les évènements et de suivre l’enquête de manière efficace. J’ai toutefois été un peu déçue de trouver aussi facilement ce qui s’était passé – pas tout, bien entendu, mais les grandes lignes de l’histoire.
Miséricorde a reçu plusieurs prix littéraires qui sont à mes yeux tout à fait mérités. L’écriture est agréable, les personnages très intéressants et l’intrigue bien menée. C’est une enquête quelque peu originale, qui change des polars (nordiques ou pas) classiques et qui combine suspense et indices nous permettant de prendre part à l’enquête. Ce qui est sûr, c’est que la suite de la série a immédiatement rejoint ma pile à lire !
Au début, je pensais ne mettre que 3 étoiles, car je trouvais l’intrigue et l’enquête un peu trop lentes à démarrer. Un peu décevant au regard des critiques dithyrambiques et multiples prix reçus. En même temps je venais juste de finir « 13heures » de Deon Meyer, un thriller addictif au rythme effréné, ponctué de nouveaux rebondissements à chaque chapitre. Mais mon avis a évolué tout au long de la lecture, les personnages se sont avérés de plus en plus attachants, et le suspense est monté en flèche dans le dernier tiers. Au final, je recommande ce livre, je viens même de me procurer le volume II « Profanation » ! Mais je mets en garde les lecteurs de polars qui commenceraient ce livre en espérant surtout y trouver rebondissements inattendus et coups de théâtre.
J'ai adoré ce livre qui change de tout ce que j'ai pu lire.J'ai trouvé la construction du récit assez surprenante. Les personnages sont attachants sans être niais ou héroïques. Un thriller glaçant, impossible de le lâcher avant la fin.
L'histoire est un peu longue à démarrer et les noms, prénoms et noms de villes scandinaves ont été un obstacle à ma lecture, j'ai vraiment eu du mal à les lire et à les retenir.
Voilà pour les points négatifs, en revanche l'histoire est très bien menée, il y a beaucoup de suspense, et à chaque chapitre terminé on a qu'une envie c'est de lire le suivant.
Le personnage antipathique de Carl morck est bien trouvé, mais mon préféré reste l’énigmatique Assad. J'espère que l'on en apprendra plus sur sa personne dans les romans suivant. Il est drôle, voir parfois attendrissant,
mais réellement efficace sur le terrain et plein d’énigmes J'ai hâte de lire la suite.
Pour résumer c'est un polar très efficace que je conseille aux amateurs du genre.
Un policier mis au placard qui va retrouver la lumière en résolvant une vieille enquête. Un duo d'enquêteurs improbable entre un policier meurtrie et son homme à tout faire. Le tout entrecoupé des conditions de vie d'une victime enfermée durant 5 ans. De quoi nous plonger dans la lecture sans pouvoir s'arrêter.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas été autant accroché par un polar, même si j'avais trouvé les coupables assez rapidement.
Mais la manière dont s'est écrit, et l'enquête décortiquée par le duo du département V, le vice-commissaire Morck et son homme à tout faire d'origine syrienne, nous tient en haleine du début à la fin.
J’aime les polars avec des intrigues bien ficelées, genre qui tiennent en haleine de bout en bout. Les Chattam, les Coben, certains Grangé (miserere en particulier), Thuilliez (la forêt de ombres arggg!).
Ces livres ont l’avantage d’être faciles, rapides à lire…On est accroché dès le début. Ce n’est pas forcément de la grande littérature, on sent bien parfois les bonnes vieilles ficelles mais en tout cas, ça marche.
Il y a malgré tout deux choses que je leur reproche (d’une manière générale, hein), ce sont :le finale, souvent abracadabrant, irréaliste. Alors qu’on
est accroché par un bon suspense, bien entretenu tout au long de l’histoire, la fin tombe parfois à plat. Et le manque de second degré. Les personnages qui se prennent très au sérieux.
Et bien, je dirais que Miséricorde, à mon sens, ne tombe pas dans ces 2 travers.
La construction de l’intrigue est maligne : Olsen découpe l’histoire entre ce qui arrive à une jeune parlementaire : Merete Lynggaard (entre 2002 et 2007) et l’enquête du département de l’inspecteur Mork sur cette affaire (en 2007). Relégué au sous sol pour travailler sur des « cold case », Carl Mork et son assistant, un syrien au passé mystérieux apprennent à se connaître en remettant sur le devant de la scène cette mystérieuse disparition très médiatisée ayant eu lieu 5 ans auparavant.
J’ai vraiment accroché aux personnages, très attachants et surtout doté d’un bon vieux second degré, souvent drôles. Outre les 2 « héros » de l’histoire, les personnages secondaires sont aussi bien « croqués » : l’ex femme, le colocataire, le chef de la police, l’ex coéquipier….
Et j’ai bien aimé la fin. Je l’avais plus ou moins deviné, il n’y a pas de 10 rebondissements de dernière minute….On est pressé de vérifier l’hypothèse qu’on a élaboré en somme. Mais elle est bien menée et même plutôt émouvante sur la toute fin. Je n’en dirais pas plus….
A noter que ce titre a reçu le Grand Prix 2012 des lectrices ELLE Policier
Efficace et très malin !!
Retrouvant la brigade criminelle après un arrêt de travail, Carl Mørck se retrouve promu d’une étrange manière, puisque son nouveau bureau est au sous-sol, que son unique assistant n’est en rien un policier, et qu’il doit faire face à une pile de dossiers non résolus accumulés depuis des années.
L’affaire Merete Lyyngaard ne lui est pas inconnue, il s’agit d’une jeune femme politique qui avait disparu cinq ans auparavant lors d’une traversée entre Copenhague et Berlin. Le dossier comporte des zones d’ombre et des pistes manifestement négligées que notre héros se fait
un plaisir de pointer du doigt, mettant ainsi en difficulté un collègue.
La personnalité très secrète de Merete est dévoilée parallèlement à l’enquête de Carl Mørck et de son inénarrable bras droit, Hafez el Assad, réfugié syrien au patronyme douteux, quoique semblable à celui d’un dictateur bien connu. Le duo improbable, voilà qui marche toujours bien dans les romans ou films policiers, et celui-ci ne déroge pas à la règle, ces deux personnages font tout le sel du roman. Mais n’allez pas croire que l’intrigue ne tient pas la route, elle est tout à fait haletante, et l’idée de poser le livre se fait de plus en plus difficile au fur et à mesure qu’on avance. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le suspense est bien maintenu jusqu’au bout, même si on a une petite longueur d’avance sur les enquêteurs. On se rongerait presque les ongles à se demander ce que va devenir Merete enfermée par des inconnus, qui s’acharnent à lui faire expier une faute qu’elle n’imagine même pas.
Enfin, que les âmes sensibles ne tournent pas aussitôt le dos, si les « méchants » le sont réellement, il n’y a pas entre ces pages de scènes insoutenables. C’est d’ailleurs à mettre au crédit de l’auteur, qui a réussi, sans que les années d’enfermement de Merete ne soient une partie de plaisir, à faire que le lecteur ne s’en trouve pas trop secoué, sauf à souffrir de claustrophobie.
Bref, encore une série que je vais devoir absolument suivre, et avec un grand plaisir !
C'est un duo détonnant dont nous faisons la connaissance dans ce premier opus. Après Patrick Kenzie et Angela Gennaro chez Dennis Lehane, Elvis Cole et Joe Pike chez Robert Crais entre autres, c'est ici Carl Morek et Hafez El Assad qui mènent l'enquête dans ce polar efficace. Même si j'ai découvert assez rapidement le noeud de l'intrigue, j'ai adoré suivre l'enquête de ces deux personnages atypiques et très attachants et je continuerai à suivre leurs aventures, c'est certain. Un bon moment de lecture.
Dans ce premier volet, jussi alder-olsen nous fait découvrir un duo atypique d'enqueteurs danois : un inspecteur vieillissant et cynique, mis au placard et son assistant, un mystérieux syrien. Ce tandem m'a tout de suite séduit, il joue pour beaucoup dans la réussite du livre. Ajoutez a ce duo atypique, une victime attachante avec qui nous vivons l'enfermement inhumain, de bonnes sueurs froides, tout cela nous donne un très bon polar !
Si vous aimez les polars au rythme trépidant, passez votre chemin. Jussi Adler Olsen prend le temps d'installer ses personnages, de développer le mal-être de Carl avant de mettre l'intrigue en place, tout doucement. Et j'ai aimé prendre le temps de découvrir ces deux hommes car il faut bien le dire, c'est ce duo cocasse qui fait le sel de ce roman. Ou plutôt, c'est la galérie de personnages dont ils sont le centre. Car autour d'eux gravitent donc Merete, à laquelle je me suis attachée et son frère muet Oluf, ainsi qu'Hardy qui est très touchant. On sent très vite qui est la coupable mais cela n'a rien enlevé à mon plaisir d'écoute. Je pense que l'auteur souhaite qu'on découvre le noeud petit à petit et pas à la va-vite à la fin. J'ai absolument adoré la façon dont Eric Herson- Macarel raconte cette histoire, il m'a autant épaté que lorsque j'avais écouté Le grand Cahier. Ca lui va bien mieux que de lire du Camilla Lackberg (mais là, suis-je vraiment objective?). Si je dois faire deux reproches, c'est que la fin n'est pas aussi passionnante que le reste, peut-être parce que finalement, tout est déjà joué. Et puis, il y a trop d'intrigues, l'une d'entre elles m'a paru totalement dénuée d'intérêt. Mais pour finir sur une touche positive, je dirais que j'ai trouvé ce roman drôle, les remarques de Carl sur Assad notamment m'ont souvent fait sourire. Au Danemark, quatre volets du département ont été publiés. En France, le troisième est sorti le 3 janvier 2013 et je vous le présenterai très bientôt. J'espère qu'Audiolib poursuivra l'enregistrement avec le second volet, qui ne peut être lu que par Eric Herson- Macarel.
En 2002, Merete Lyyngaard, vice-présidente du parti démocrate danois, disparaît sur un ferry alors qu'elle se rend à Berlin avec son frère. Est-elle tombée par-dessus bord accidentellement? S'est-elle suicidée? A-t-elle été poussée? Par son frère? Ou a-t-elle choisi de disparaître pour refaire sa vie ailleurs? Les questions sont restées sans réponse puisque son corps n'a jamais été retrouvé et que le temps a effacé le souvenir de la jeune femme qui incarnait l'avenir politique du pays. Cinq après, les journaux ne parlent plus de cette énigme et la police a abandonné l'enquête.
Pourtant, un homme va, par la force des choses, rouvrir le dossier de Merete. En effet, Carl Mørck revient travailler après un congé maladie pour apprendre qu'il est promu à la tête du Département V, un nouveau service de police spécialisé dans les vieilles affaires non élucidées, une manière pour son supérieur de se débarrasser d'un collègue irascible dont le caractère déjà difficile ne s'est pas arrangé après l'incident où il a été blessé et où un collègue a perdu la vie pendant qu'un autre gît, paralysé, sur un lit d'hôpital. Mørck, bien décidé à se la couler douce dans ses nouvelles fonctions, finit par s'intéresser au cas de Merete Lyyngaard et commence une enquête, secondé par son étrange assistant Assad, un syrien futé et débrouillard qui, très vite, délaisse son seau et sa serpillière pour dévoiler ses capacités d'observation et de déduction.
Totale réussite pour cette première enquête du département V! C'est un vrai plaisir de faire la connaissance de ce duo d'enquêteurs hors normes : Mørck, le policier bourru, trop franc pour être apprécié de ses collègues, empêtré dans une vie conjugale un peu spéciale, rongé de remords de ne pas avoir pu sauver ses collègues d'une fusillade, et son assistant, le syrien Assad, véritable fée du logis, chauffeur casse-cou, bon musulman muni de son tapis de prière et de sa boussole pour toujours trouver la direction de La Mecque. Ce n'était pas gagné d'avance mais ces deux-là finissent par s'entendre et s'unissent pour remonter la piste d'une femme politique disparue. D'elle je ne dirai rien pour ne pas déflorer l'intrigue mais son calvaire est très bien décrit et le suspense est infernal, jusqu'à la toute fin on tremble pour elle, tout en admirant sa force de caractère et sa combativité.
Bref, Miséricorde est un excellent polar qui a comme seul défaut d'entraîner le lecteur vers une inévitable nuit blanche.
Stop ! Arrêtez tout et dévorez ce polar plusieurs fois primé, qui vous tiendra en haleine du début à la fin, comme Stieg Larsson avait su le faire avec son Millenium ! Ca commence tout doucettement, avec la mise en place des personnages, dont le portrait psychologique est assez fouillé et puis le suspense monte en puissance, d'autant plus que nous, lecteurs, savons que Merete est toujours vivante. Et toute l'action monte ainsi crescendo jusqu'au dénouement, sans qu'on se soit rendu compte qu'on enfilait les pages comme des perles... J'ai beaucoup aimé le personnage de Carl, flic bougon et pince-sans-rire et son duo inattendu avec Assad, le mystérieux homme à tout faire qui pourrait bien ne pas être celui qu'il prétend. Beaucoup d'humour aussi, un peu caustique, ce qui ne gâche rien. Bref, un roman à ne pas rater et qui donne très envie de lire la suite, déjà parue...
Les polars venus du froid ont le vent en poupe depuis le succès des romans du même genre écrits par Camilla Lâckberg et l'on pourrait se dire que ce "Miséricorde" n'en est qu'un de plus. Cependant, même si c'est un roman assez classique dans le genre et guère plus original que les autres, il n'en reste pas moins un très bon polar qui vous tient en haleine du début à la fin et qu'on prend énormément de plaisir à lire. L'écriture est simple et ce roman se lit très facilement. Les personnages sont très travaillés et on se les imagine aisément. J'ai beaucoup aimé le duo Carl-Assad, deux personnages complètement différents mais qui se complètent parfaitement. Il y a là également un brin d'originalité car si Carl représente le "classique" du genre, le policier rebelle, mis à l'écart par ses collègues, qui se la joue blasé et dans l'attente de ses fins de journées, Assad, lui est le personnage improbable, l'homme de ménage qui s'intéresse à l'enquête et aide Carl au jour le jour. C'est un duo assez comique qui apporte un peu de piment. L'autre personnage, l'héroïne, est Merete, cette femme extrêmement courageuse, kidnappée en 2002 et enfermée dans une cage, à la merci de ses ravisseurs dont on ne sait rien. C'est une femme touchante et le lecteur ne peut que compatir à son sort et chercher avec elle les raisons de son enfermement. La construction de l'intrigue est très bien orchestrée car on suit en parallèle, par une alternance de chapitres, la vie de Merete depuis son kidnapping en 2002 et l'enquête de Carl en 2007, jusqu'à ce que les deux volets se recoupent. Il n'y a aucun moment ennuyeux, chaque passage a sa place et apporte quelque chose à l'intrigue. Bref, c'est un très bon polar d'un auteur dont je vais maintenant suivre les prochaines oeuvres.
Les personnages sont intéressants sur le plan psychologique;la description de l'enfermement est impressionnante et étouffante voire terrifiante.On devine très vite qui est l'auteur de l'enlèvement mais la reprise de l'enquête point par point est intéressante.
Meilleur que MILLENIUM !
Une intrigue sombre et complexe à la Millénium : toutes les pièces du puzzle sont là d'entrée, au lecteur de le reconstituer !
Voilà la relève de Stieg Larsson !