Les enfants de Caïn. La représentation du criminel en France et en Italie, de la Renaissance au début du XXe siècle

Par : Amélie Bernazzani
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  • Nombre de pages360
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.86 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-503-56931-4
  • EAN9782503569314
  • Date de parution01/01/2016
  • CollectionEtudes renaissantes
  • ÉditeurBrepols

Résumé

Jephonias, Damiens, Caravage, Lantier, Troppman, réels ou imaginaires, connus ou anonymes, les criminels son présents dans un éventail extraordinaire d'images et de textes qui tentent à leur manière de dresser leur portrait moral et physique. Mais, ces représentations du criminel, où se conjuguent peinture, dessin, gravure, photographie, descriptions littéraires, journalistiques, médicales ou judiciaires laissent-elles entrevoir un visage spécifique du crime – un " criminel né " – qui serait facilement reconnaissable grâce à un ou plusieurs signes distinctifs, telle la marque apposée par Dieu sur le front de Caïn ? Fruit des réflexions menées lors d'un colloque international tenu à l'Académie de France à Rome – Villa Médicis en 2015, cet ouvrage pose quelques jalons de réponse en croisant les approches d'historiens de l'art, d'historiens, de juristes, d'anatomistes ou de spécialistes de la littérature dans une période chronologique volontairement étendue allant du début du XVe siècle au début du XXe siècle.
Ce faisceau de points de vue montre que la figure du criminel se déploie en une myriade de portraits possibles, sans véritable typicité, ce qui fait de lui un outil de persuasion efficace, régulièrement utilisé en tant que tel, notamment par les représentants des pouvoirs politique et religieux.
Jephonias, Damiens, Caravage, Lantier, Troppman, réels ou imaginaires, connus ou anonymes, les criminels son présents dans un éventail extraordinaire d'images et de textes qui tentent à leur manière de dresser leur portrait moral et physique. Mais, ces représentations du criminel, où se conjuguent peinture, dessin, gravure, photographie, descriptions littéraires, journalistiques, médicales ou judiciaires laissent-elles entrevoir un visage spécifique du crime – un " criminel né " – qui serait facilement reconnaissable grâce à un ou plusieurs signes distinctifs, telle la marque apposée par Dieu sur le front de Caïn ? Fruit des réflexions menées lors d'un colloque international tenu à l'Académie de France à Rome – Villa Médicis en 2015, cet ouvrage pose quelques jalons de réponse en croisant les approches d'historiens de l'art, d'historiens, de juristes, d'anatomistes ou de spécialistes de la littérature dans une période chronologique volontairement étendue allant du début du XVe siècle au début du XXe siècle.
Ce faisceau de points de vue montre que la figure du criminel se déploie en une myriade de portraits possibles, sans véritable typicité, ce qui fait de lui un outil de persuasion efficace, régulièrement utilisé en tant que tel, notamment par les représentants des pouvoirs politique et religieux.