Les églises de la terre. Les communautés paysages du Val d'Aran et des Pyrénées centrales, XIIIe-XVIIe siècles

Par : Serge Brunet
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  • Nombre de pages512
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.714 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-7089-6995-7
  • EAN9782708969957
  • Date de parution05/04/2018
  • ÉditeurPrivat

Résumé

Les villages s'établissent au cours du Moyen Age, avec leurs églises, en autant de paroisses. Ils traversent ensuite les siècles et la Révolution française les maintient en tant que communes. Si la loi de 1905 a consacré la séparation de l'Eglise et de l'Etat, ce n'est que très récemment que affectées par le manque de prêtres, nombre de paroisse ont dû se regrouper. Le lien, plurisécuiaire, qui unissait jadis la communauté d'habitants à son église, est rompu.
S'appuyant sur une recherche originale, ce livre montre comment, au sein des Pyrénées centrales, sur plus d'un demi-millénaire, les montagnards ont élevé leurs églises tout en organisant leurs villages, pour ensuite user de l'édifice ecclésial et établir son clergé. Résistant aux appétits des seigneurs et des prélats, ils s'attachent à en garder un certain contrôle, en accord avec leurs privilèges défensifs sur les marges des royaumes.
Ces églises, dont certaines ont évolué en châteaux communaux, garantissent leur relative autonomie. Mais le renforcement, antagoniste, des Etats souverains, sur une frontière désormais à contrôler, et une Réforme catholique conquérante, minent ces équilibres. Au cours de cette riche et longue histoire, le Val d'Aran, vallée axiale, se révèle comme le "type idéal" d'une mutation diffuse, mais générale.
Les villages s'établissent au cours du Moyen Age, avec leurs églises, en autant de paroisses. Ils traversent ensuite les siècles et la Révolution française les maintient en tant que communes. Si la loi de 1905 a consacré la séparation de l'Eglise et de l'Etat, ce n'est que très récemment que affectées par le manque de prêtres, nombre de paroisse ont dû se regrouper. Le lien, plurisécuiaire, qui unissait jadis la communauté d'habitants à son église, est rompu.
S'appuyant sur une recherche originale, ce livre montre comment, au sein des Pyrénées centrales, sur plus d'un demi-millénaire, les montagnards ont élevé leurs églises tout en organisant leurs villages, pour ensuite user de l'édifice ecclésial et établir son clergé. Résistant aux appétits des seigneurs et des prélats, ils s'attachent à en garder un certain contrôle, en accord avec leurs privilèges défensifs sur les marges des royaumes.
Ces églises, dont certaines ont évolué en châteaux communaux, garantissent leur relative autonomie. Mais le renforcement, antagoniste, des Etats souverains, sur une frontière désormais à contrôler, et une Réforme catholique conquérante, minent ces équilibres. Au cours de cette riche et longue histoire, le Val d'Aran, vallée axiale, se révèle comme le "type idéal" d'une mutation diffuse, mais générale.