Ava part avec son fils, Toussaint. En fait, elle ne part pas, c’est son mari qui la fout dehors parce que ? Parce que c’est un homme et qu’elle ne lui appartient pas à 100%. Alors on passe en mode survie, c’est pas des zombies qui la poursuivent, c’est les angoisses, les mêmes qu’ont vécues les mamans célibataires des années 80 dans un monde qui ne veut pas d’elles, ah oui j’oubliais, ils sont noirs en plus. Prends ton ticket, on embarque en 4ᵉ classe parmi les marginaux, les juste au-dessus qui voudraient t’aider à devenir médiocre et leur cruauté médiocre. Seule contre tous, parce que trop consciente, imagine, tu vis tout comme une agression. Tu regardes les gens, sans la petite touche d’optimisme qui atténue la laideur. Tu prends tes décisions, tu ne connais pas le compromis. Peut-être que tu es folle, peut-être que c’est toi qui ne comprends pas les gens et non l’inverse ? Mais l’espoir, ça appartient à tout le monde. « La moitié des gens qui étaient là pleuraient, ou s’efforçaient de ne pas pleurer. Pourtant, pas une des personnes présentes ne voulait en regarder une autre dans les yeux. » « Quand vous êtes la mère d’un enfant, vous ne pouvez pas admettre que vous n’arrivez pas à assumer la maternité. Vous ne pouvez pas dire : je suis entraînée vers le fond par un amour pesant, et lui et moi, nous sommes en train de nous noyer dans cet amour.” « Les nuits consacrées aux souvenirs finissaient toujours ainsi : le passé clignotait doucement entre elles, comme des lucioles dans le crépuscule. » Merci @gleeph et Gallmeister pour ce partenariat ???? Trad : François Happe
Ava part avec son fils, Toussaint. En fait, elle ne part pas, c’est son mari qui la fout dehors parce que ? Parce que c’est un homme et qu’elle ne lui appartient pas à 100%. Alors on passe en mode survie, c’est pas des zombies qui la poursuivent, c’est les angoisses, les mêmes qu’ont vécues les mamans célibataires des années 80 dans un monde qui ne veut pas d’elles, ah oui j’oubliais, ils sont noirs en plus. Prends ton ticket, on embarque en 4ᵉ classe parmi les marginaux, les juste au-dessus qui voudraient t’aider à devenir médiocre et leur cruauté médiocre. Seule contre tous, parce que trop consciente, imagine, tu vis tout comme une agression. Tu regardes les gens, sans la petite touche d’optimisme qui atténue la laideur. Tu prends tes décisions, tu ne connais pas le compromis. Peut-être que tu es folle, peut-être que c’est toi qui ne comprends pas les gens et non l’inverse ? Mais l’espoir, ça appartient à tout le monde. « La moitié des gens qui étaient là pleuraient, ou s’efforçaient de ne pas pleurer. Pourtant, pas une des personnes présentes ne voulait en regarder une autre dans les yeux. » « Quand vous êtes la mère d’un enfant, vous ne pouvez pas admettre que vous n’arrivez pas à assumer la maternité. Vous ne pouvez pas dire : je suis entraînée vers le fond par un amour pesant, et lui et moi, nous sommes en train de nous noyer dans cet amour.” « Les nuits consacrées aux souvenirs finissaient toujours ainsi : le passé clignotait doucement entre elles, comme des lucioles dans le crépuscule. » Merci @gleeph et Gallmeister pour ce partenariat ???? Trad : François Happe