Les Échos du silence. partition pour soprano ou ténor solo

Par : Vienne bernard De, Sylvie Germain

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  • Nombre de pages8
  • PrésentationBroché
  • Poids0.07 kg
  • Dimensions21,0 cm × 29,7 cm × 0,2 cm
  • ISBN979-0-2318-0850-6
  • EAN9790231808506
  • Date de parution01/08/2018
  • ÉditeurSymétrie

Résumé

Il faut envisager cette oeuvre comme la scène d'un opéra où le protagoniste se parlerait à lui-même, devant son reflet dans un miroir. Ce peut être son propre prénom qu'il scande tout au long de l'oeuvre car son double l'inter­pelle. A défaut, je suggère Ludka pour une femme et Ludwig pour un homme. Cette courte oeuvre, de caractère très intérieur, joue sur les divers niveaux de lecture du texte de Sylvie Germain qui peut être interprété selon les quatre sens de l'écriture ? : littéral, allégorique, moral et anagogique.
Ce dernier sens est particulièrement souligné par la musique. De nombreuses ressources expressives de la voix sont ici sollicitées ? : mélodique, parlé-chanté, parlé (déclamé, scandé...), détimbré, souffle... Une mezzo peut interpréter l'oeuvre en la transposant plus grave. Les crotales devront l'être aussi. L'argument Une femme (ou un homme) se tourne vers la fenêtre du compartiment du train dans lequel elle (il) effectue un voyage sans espoir de retour.
Elle (il) croise dans la vitre le regard de son propre reflet. Ce regard est à la fois le sien et celui d'une femme (ou d'un homme) lui ressemblant étrangement, aperçu(e) quelques instants auparavant lors d'un arrêt dans une petite gare. Dans ce regard, comme dans celui de l'inconnu(e), la même gravité un peu douloureuse, une égale expression d'attente, de patience. Elle (il) ne sait pas s'il s'agit d'elle (lui) ou de l'autre.
Elle (il) ne se reconnaît pas dans la flagrance de sa propre image. Elle (il) avance la main vers la vitre et effleure du bout des doigts les lèvres closes de son reflet. Alors la bouche s'entrouvre et se met à lui parler d'une voix assourdie et ténue.
Il faut envisager cette oeuvre comme la scène d'un opéra où le protagoniste se parlerait à lui-même, devant son reflet dans un miroir. Ce peut être son propre prénom qu'il scande tout au long de l'oeuvre car son double l'inter­pelle. A défaut, je suggère Ludka pour une femme et Ludwig pour un homme. Cette courte oeuvre, de caractère très intérieur, joue sur les divers niveaux de lecture du texte de Sylvie Germain qui peut être interprété selon les quatre sens de l'écriture ? : littéral, allégorique, moral et anagogique.
Ce dernier sens est particulièrement souligné par la musique. De nombreuses ressources expressives de la voix sont ici sollicitées ? : mélodique, parlé-chanté, parlé (déclamé, scandé...), détimbré, souffle... Une mezzo peut interpréter l'oeuvre en la transposant plus grave. Les crotales devront l'être aussi. L'argument Une femme (ou un homme) se tourne vers la fenêtre du compartiment du train dans lequel elle (il) effectue un voyage sans espoir de retour.
Elle (il) croise dans la vitre le regard de son propre reflet. Ce regard est à la fois le sien et celui d'une femme (ou d'un homme) lui ressemblant étrangement, aperçu(e) quelques instants auparavant lors d'un arrêt dans une petite gare. Dans ce regard, comme dans celui de l'inconnu(e), la même gravité un peu douloureuse, une égale expression d'attente, de patience. Elle (il) ne sait pas s'il s'agit d'elle (lui) ou de l'autre.
Elle (il) ne se reconnaît pas dans la flagrance de sa propre image. Elle (il) avance la main vers la vitre et effleure du bout des doigts les lèvres closes de son reflet. Alors la bouche s'entrouvre et se met à lui parler d'une voix assourdie et ténue.
Bernard de Vienne reçoit en 1993 le premier prix du Concours international de composition de la ville de Trieste, en Italie. De sa formation de flûtiste moderne et baroque, il lui reste un goût prononcé pour l'improvisation, la recherche des sonorités inhabituelles et le plaisir de jouer. De son pays de naissance, la Tunisie, il reste profondément marqué par les musiques du monde. De ses études en faculté, un appétit pour la culture sous toutes ses formes  : arts, science, philosophie. . . Sa musique colorée, imaginative et changeante puise à toutes ces sources et se caractérise par l'agencement de multiples motifs aux caractères différents qui, de variantes en variantes interagissent entre eux et sur le déroulement formel. Il y développe une conscience aiguë de la mise en forme musicale, un raffinement dans l'orchestration ainsi qu'une attention sans cesse renouvelée pour l'harmonie. Ses oeuvres, commandées par divers interprètes de renom, ensembles instrumentaux, institutions. . . , sont régulièrement données lors de concerts, cartes ­blanches, festivals, salons. . . Celles-ci sont écrites pour diverses formations – de l'instrument ou de la voix soliste à ­l'orchestre symphonique – et sont éditées par les éditions François Dhalmann, Lemoine et Symétrie.