Les échos du formalisme russe dans le nouveau roman. Etrangéisation à l'oeuvre
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- Nombre de pages404
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.514 kg
- Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-406-15940-7
- EAN9782406159407
- Date de parution24/04/2024
- CollectionPerspectives comparatistes
- ÉditeurClassiques Garnier
Résumé
En 1917, Victor Chklovski publie "L'art comme procédé", article dans lequel il théorise la notion d'étrangéisation (ostranenie). Bien que ce texte ne soit traduit en français qu'en 1966, la notion résonne dans les théories structuralistes des années 1950 qui, en France, exercent une grande influence sur la littérature. Tout en retraçant la genèse de l'étrangéisation et les voies qu'elle emprunte pour investir le paysage intellectuel français de l'après-guerre, cet ouvrage réfléchit sur les manières dont la notion informe l'imaginaire des nouveaux romanciers, notamment Alain Robbe-Grillet et Claude Simon, et sur les raisons historiques de l'intérêt que les écrivains et les théoriciens français de cette période portent au formalisme russe.
En 1917, Victor Chklovski publie "L'art comme procédé", article dans lequel il théorise la notion d'étrangéisation (ostranenie). Bien que ce texte ne soit traduit en français qu'en 1966, la notion résonne dans les théories structuralistes des années 1950 qui, en France, exercent une grande influence sur la littérature. Tout en retraçant la genèse de l'étrangéisation et les voies qu'elle emprunte pour investir le paysage intellectuel français de l'après-guerre, cet ouvrage réfléchit sur les manières dont la notion informe l'imaginaire des nouveaux romanciers, notamment Alain Robbe-Grillet et Claude Simon, et sur les raisons historiques de l'intérêt que les écrivains et les théoriciens français de cette période portent au formalisme russe.
