Les Droits de l'Homme à l'épreuve. Cas de la crise ivoirienne du 19 septembre 2002

Par : Sako Gervais Boga

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  • Nombre de pages247
  • PrésentationBroché
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-296-05204-8
  • EAN9782296052048
  • Date de parution01/02/2008
  • CollectionEtudes africaines
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierBenjamin Sombel Sarr

Résumé

Très peu de citoyens sur la planète savent ce que c'est que les Droits de l'Homme. En Afrique, on en rit souvent en racontant des anecdotes. Le drame sur ce continent a trois origines : d'abord, beaucoup d'Africains ne savent ni lire ni écrire ; ensuite, le souci permanent des populations reste la pauvreté ; et enfin, le nouveau virus qui ronge le continent, ce sont les guerres civiles, dans lesquelles elles se retrouvent prises en otage.
En Côte d'Ivoire, les populations civiles ont payé le plus lourd tribut de la grave crise qui a été déclenchée dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002. Pendant cette crise, les populations ont été utilisées, tantôt pour combattre, tantôt pour soutenir des idéologies opposant le nord au sud du pays. Dans l'ouest, elles ont été enrôlées dans une guerre civile qui a fait plusieurs centaines de morts.
Aujourd'hui, on les oblige cyniquement, sans aucune méthodologie, à faire leurs deuils et à se réconcilier avec leurs bourreaux, à cause des élections. L'heure du bilan de la crise ivoirienne de septembre 2002 a donc sonné. Le temps est venu de situer les responsabilités, afin que les démons politiques des pays africains, notamment ceux qui ont sévi en Côte d'Ivoire dans cette crise, soient brûlés aux feux de la Justice, de l'Etat de droit, de la Démocratie et des Droits de l'Homme.
Ce livre vise donc un double objectif : donner une éducation et une formation aux Droits de l'Homme et porter un regard rétrospectif et critique - le regard du militant des Droits de l'Homme - sur la crise ivoirienne du 19 septembre 2002
Très peu de citoyens sur la planète savent ce que c'est que les Droits de l'Homme. En Afrique, on en rit souvent en racontant des anecdotes. Le drame sur ce continent a trois origines : d'abord, beaucoup d'Africains ne savent ni lire ni écrire ; ensuite, le souci permanent des populations reste la pauvreté ; et enfin, le nouveau virus qui ronge le continent, ce sont les guerres civiles, dans lesquelles elles se retrouvent prises en otage.
En Côte d'Ivoire, les populations civiles ont payé le plus lourd tribut de la grave crise qui a été déclenchée dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002. Pendant cette crise, les populations ont été utilisées, tantôt pour combattre, tantôt pour soutenir des idéologies opposant le nord au sud du pays. Dans l'ouest, elles ont été enrôlées dans une guerre civile qui a fait plusieurs centaines de morts.
Aujourd'hui, on les oblige cyniquement, sans aucune méthodologie, à faire leurs deuils et à se réconcilier avec leurs bourreaux, à cause des élections. L'heure du bilan de la crise ivoirienne de septembre 2002 a donc sonné. Le temps est venu de situer les responsabilités, afin que les démons politiques des pays africains, notamment ceux qui ont sévi en Côte d'Ivoire dans cette crise, soient brûlés aux feux de la Justice, de l'Etat de droit, de la Démocratie et des Droits de l'Homme.
Ce livre vise donc un double objectif : donner une éducation et une formation aux Droits de l'Homme et porter un regard rétrospectif et critique - le regard du militant des Droits de l'Homme - sur la crise ivoirienne du 19 septembre 2002