Les drogués du pouvoir
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- Nombre de pages212
- PrésentationBroché
- Poids0.4 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
- ISBN2-7178-5261-1
- EAN9782717852615
- Date de parution01/09/2006
- ÉditeurEconomica
- PréfacierBernard Thomas
Résumé
Le Pouvoir rend fou, dit-on. Mais cet adage peut aussi s'inverser ne serait-ce pas la convoitise du Pouvoir qui révélerait d'emblée un déséquilibre narcissique initial justifiant une quête éperdue (et perdue) de compensation et de reconnaissance ? Ecoutons Erasme qui, dans
son Eloge de la Folie, écrivait déjà, en 1509, en se référant à Horace : " Quoi de plus insensé que de flatter le peuple pour une candidature, d'acheter ses suffrages, de pourchasser l'applaudissement de tant de fous, de se complaire à être acclamé, de se faire porter en triomphe comme une idole ou de se tenir en statue d'airain sur le forum ? " Folie du Pouvoir, pouvoir de la folie...
Au départ, un manque d'affection ou un trop plein de maternage qui dégénère en dépendance : voilà qui identifie les drogués du pouvoir. Ces hommes, et parfois ces femmes, sont, comme les autres malades de l'émotion, gouvernés par leur addiction. Drogués, les hommes politiques ? Bernard Thomas, journaliste au Canard Enchaîné, en convient. " L'idée qui paraît à première vue choquante s'impose comme une évidence.
Le pouvoir est une drogue dure. Il modifie le comportement de personnes qui, sans lui, seraient sans doute "normales", jusqu'à les faire agir de manière insane. Les conditions dans lesquelles il s'exerce aujourd'hui, malgré les efforts incessants vers la démocratie, n'ont pas amélioré les dérives. " Au jeu sinistre et sans rémission de la Vie et de la Mort, les dépendances adoptent des variations différenciées.
La plupart des thérapeutes identifient l'héroïne comme la drogue du " looser " et la cocaïne comme celle du " winner ". Dans un tel contexte, le Pouvoir est alors incontestablement la drogue du " killer ".
Au départ, un manque d'affection ou un trop plein de maternage qui dégénère en dépendance : voilà qui identifie les drogués du pouvoir. Ces hommes, et parfois ces femmes, sont, comme les autres malades de l'émotion, gouvernés par leur addiction. Drogués, les hommes politiques ? Bernard Thomas, journaliste au Canard Enchaîné, en convient. " L'idée qui paraît à première vue choquante s'impose comme une évidence.
Le pouvoir est une drogue dure. Il modifie le comportement de personnes qui, sans lui, seraient sans doute "normales", jusqu'à les faire agir de manière insane. Les conditions dans lesquelles il s'exerce aujourd'hui, malgré les efforts incessants vers la démocratie, n'ont pas amélioré les dérives. " Au jeu sinistre et sans rémission de la Vie et de la Mort, les dépendances adoptent des variations différenciées.
La plupart des thérapeutes identifient l'héroïne comme la drogue du " looser " et la cocaïne comme celle du " winner ". Dans un tel contexte, le Pouvoir est alors incontestablement la drogue du " killer ".
Le Pouvoir rend fou, dit-on. Mais cet adage peut aussi s'inverser ne serait-ce pas la convoitise du Pouvoir qui révélerait d'emblée un déséquilibre narcissique initial justifiant une quête éperdue (et perdue) de compensation et de reconnaissance ? Ecoutons Erasme qui, dans
son Eloge de la Folie, écrivait déjà, en 1509, en se référant à Horace : " Quoi de plus insensé que de flatter le peuple pour une candidature, d'acheter ses suffrages, de pourchasser l'applaudissement de tant de fous, de se complaire à être acclamé, de se faire porter en triomphe comme une idole ou de se tenir en statue d'airain sur le forum ? " Folie du Pouvoir, pouvoir de la folie...
Au départ, un manque d'affection ou un trop plein de maternage qui dégénère en dépendance : voilà qui identifie les drogués du pouvoir. Ces hommes, et parfois ces femmes, sont, comme les autres malades de l'émotion, gouvernés par leur addiction. Drogués, les hommes politiques ? Bernard Thomas, journaliste au Canard Enchaîné, en convient. " L'idée qui paraît à première vue choquante s'impose comme une évidence.
Le pouvoir est une drogue dure. Il modifie le comportement de personnes qui, sans lui, seraient sans doute "normales", jusqu'à les faire agir de manière insane. Les conditions dans lesquelles il s'exerce aujourd'hui, malgré les efforts incessants vers la démocratie, n'ont pas amélioré les dérives. " Au jeu sinistre et sans rémission de la Vie et de la Mort, les dépendances adoptent des variations différenciées.
La plupart des thérapeutes identifient l'héroïne comme la drogue du " looser " et la cocaïne comme celle du " winner ". Dans un tel contexte, le Pouvoir est alors incontestablement la drogue du " killer ".
Au départ, un manque d'affection ou un trop plein de maternage qui dégénère en dépendance : voilà qui identifie les drogués du pouvoir. Ces hommes, et parfois ces femmes, sont, comme les autres malades de l'émotion, gouvernés par leur addiction. Drogués, les hommes politiques ? Bernard Thomas, journaliste au Canard Enchaîné, en convient. " L'idée qui paraît à première vue choquante s'impose comme une évidence.
Le pouvoir est une drogue dure. Il modifie le comportement de personnes qui, sans lui, seraient sans doute "normales", jusqu'à les faire agir de manière insane. Les conditions dans lesquelles il s'exerce aujourd'hui, malgré les efforts incessants vers la démocratie, n'ont pas amélioré les dérives. " Au jeu sinistre et sans rémission de la Vie et de la Mort, les dépendances adoptent des variations différenciées.
La plupart des thérapeutes identifient l'héroïne comme la drogue du " looser " et la cocaïne comme celle du " winner ". Dans un tel contexte, le Pouvoir est alors incontestablement la drogue du " killer ".