Les drogues. Les coûts cachés de la prohibition
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- Nombre de pages346
- PrésentationBroché
- Poids0.485 kg
- Dimensions15,1 cm × 22,8 cm × 1,8 cm
- ISBN2-89485-244-4
- EAN9782894852446
- Date de parution24/02/2004
- ÉditeurMichel Brulé (Editions)
- PréfacierPierre-Claude Nolin
Résumé
Une véritable guerre a cours présentement contre certaines drogues déclarées illicites, principalement les drogues d'origine étrangère dérivées du cannabis, de la coca ou de l'opium, et, plus récemment, certaines drogues synthétiques (fabriquées en laboratoire) utilisées dans un cadre non médical. Est-ce que cette guerre se justifie par l'efficacité de ses résultats en matière de santé publique ? Non. Pire. La guerre à la drogue augmente la sollicitation de consommation de drogues auprès des jeunes dans un marché noir où tout circule librement et aisément ; de plus, les produits offerts ne bénéficient d'aucun contrôle, ce qui augmente les risques reliés à leur consommation. Pour comprendre ce qui maintient en place cette prohibition malgré qu'elle constitue un désastre en santé publique pour prévenir les toxicomanies, l'auteur en explique l'origine aux Etats-Unis et ses répercussions au Canada, afin de montrer les intérêts économiques et politiques des Etats dans le maintien du marché noir des drogues. Ce marché, implanté par les pays occidentaux lors de la colonisation, puis, avec la prohibition, soutenu plus discrètement par les services secrets, échappe de plus en plus à leur contrôle ces dernières années. Le résultat de cette situation est que cette guerre à la drogue permet la prospérité et la stabilité d'une économie parallèle importante qui menace à bien des égards les fondements démocratiques de l'Etat-Nation et perpétue intentionnellement les inégalités Nord-Sud. Pourquoi la population ne réagit-elle pas davantage à cette situation ? Pour répondre à cette question, l'auteur identifie les principaux messagers de la prohibition et analyse leur discours. Elle démontre comment certaines bureaucraties et industries, et non seulement les grandes organisations criminelles, s'enrichissent avec la prohibition. C'est ainsi que la population accepte les nombreux contrôles issus de cette industrie de la répression : criminalisation, programmes de dépistage, prévention par la peur, etc. Elle conclut en montrant l'urgence de sortir de la prohibition, urgence tant pour la santé publique que pour la démocratie.
Une véritable guerre a cours présentement contre certaines drogues déclarées illicites, principalement les drogues d'origine étrangère dérivées du cannabis, de la coca ou de l'opium, et, plus récemment, certaines drogues synthétiques (fabriquées en laboratoire) utilisées dans un cadre non médical. Est-ce que cette guerre se justifie par l'efficacité de ses résultats en matière de santé publique ? Non. Pire. La guerre à la drogue augmente la sollicitation de consommation de drogues auprès des jeunes dans un marché noir où tout circule librement et aisément ; de plus, les produits offerts ne bénéficient d'aucun contrôle, ce qui augmente les risques reliés à leur consommation. Pour comprendre ce qui maintient en place cette prohibition malgré qu'elle constitue un désastre en santé publique pour prévenir les toxicomanies, l'auteur en explique l'origine aux Etats-Unis et ses répercussions au Canada, afin de montrer les intérêts économiques et politiques des Etats dans le maintien du marché noir des drogues. Ce marché, implanté par les pays occidentaux lors de la colonisation, puis, avec la prohibition, soutenu plus discrètement par les services secrets, échappe de plus en plus à leur contrôle ces dernières années. Le résultat de cette situation est que cette guerre à la drogue permet la prospérité et la stabilité d'une économie parallèle importante qui menace à bien des égards les fondements démocratiques de l'Etat-Nation et perpétue intentionnellement les inégalités Nord-Sud. Pourquoi la population ne réagit-elle pas davantage à cette situation ? Pour répondre à cette question, l'auteur identifie les principaux messagers de la prohibition et analyse leur discours. Elle démontre comment certaines bureaucraties et industries, et non seulement les grandes organisations criminelles, s'enrichissent avec la prohibition. C'est ainsi que la population accepte les nombreux contrôles issus de cette industrie de la répression : criminalisation, programmes de dépistage, prévention par la peur, etc. Elle conclut en montrant l'urgence de sortir de la prohibition, urgence tant pour la santé publique que pour la démocratie.









