Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'image est traversée de tensions contradictoires : elle semble se situer entre la réalité et l'imaginaire. Elle peut apparaître comme la reproduction...
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Résumé
L'image est traversée de tensions contradictoires : elle semble se situer entre la réalité et l'imaginaire. Elle peut apparaître comme la reproduction fidèle d'un modèle ou au contraire comme une construction fantastique qui nous éloigne radicalement du réel et libère les possibles. Aussi lui intime-t-on souvent l'ordre de choisir son camp, comme si réalité et imaginaire pouvaient ne pas être imbriqués l'un dans l'autre. Il s'agit ici de montrer que l'image relève d'une puissance qui innerve le réel lui-même. L'image est le présupposé incontournable de notre rapport au monde. Nous nous figurons nécessairement le réel, lorsque nous le percevons. C'est pourquoi, il se présente toujours surchargé d'interprétations : il ne nous apparaît jamais dans sa littéralité stricte et son idiotie muette. Nous ne faisons jamais l'expérience d'une présence compacte, mais au contraire d'un réel qui se creuse des possibles qui le débordent. C est pourquoi, la chose, la res qui passe pour être le noyau de la réalité, ne saurait jamais posséder les contours d'une chose stable elle se confond avec la dynamique de son apparaître. Ainsi, nous vivons constamment dans l'Elément imaginaire qui, loin d'occulter le réel, apparaît comme sa condition de possibilité et constitue son authentique voie d'accès. L'organisation de cet ouvrage tend à faire ressortir cette fonction primordiale de l'image, pour en finir avec cette idée réductrice selon laquelle l'image n'entretiendrait qu'un rapport de secondarité avec le réel. Loin d'être un simple reflet édulcoré de la réalité, l'image en détient, au contraire, la clef.