Les doctrines du corporatisme : Vichy et les Républiques

Par : Clément Benelbaz

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  • Nombre de pages304
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.452 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-336-52102-2
  • EAN9782336521022
  • Date de parution24/04/2025
  • CollectionLogiques juridiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le corporatisme est assurément un phénomène ancien et est souvent considéré comme étant péjoratif et exclusif : il diviserait la société en autant de groupements économiques et professionnels, et ferait prévaloir les intérêts privés sur l'intérêt général. Surtout, il renvoie à une certaine vision passéiste de la France, notamment au Moyen Age, mais aussi à une période trouble et honteuse : le régime de Vichy.
Le corporatisme est en effet une des caractéristiques de l'Ancien Régime, et Vichy a concrétisé ses doctrines, dans une perspective réactionnaire, conformément à la Révolution nationale de Pétain. En vérité, et comme souvent, Vichy n'est pas précurseur, et s'inscrit davantage dans une continuité avec la IIIe République que dans une véritable rupture. De même, à la Libération, il n'a pas été question d'effacer intégralement l'héritage de Vichy, et le corporatisme a été maintenu, la République l'ayant en quelque sorte épuré.
Il s'agira par conséquent de s'interroger sur ce qu'il faut entendre par corporatisme d'un point de vue juridique, et d'étudier comment le phénomène a été élaboré progressivement, s'est concrétisé, puis a survécu.
Le corporatisme est assurément un phénomène ancien et est souvent considéré comme étant péjoratif et exclusif : il diviserait la société en autant de groupements économiques et professionnels, et ferait prévaloir les intérêts privés sur l'intérêt général. Surtout, il renvoie à une certaine vision passéiste de la France, notamment au Moyen Age, mais aussi à une période trouble et honteuse : le régime de Vichy.
Le corporatisme est en effet une des caractéristiques de l'Ancien Régime, et Vichy a concrétisé ses doctrines, dans une perspective réactionnaire, conformément à la Révolution nationale de Pétain. En vérité, et comme souvent, Vichy n'est pas précurseur, et s'inscrit davantage dans une continuité avec la IIIe République que dans une véritable rupture. De même, à la Libération, il n'a pas été question d'effacer intégralement l'héritage de Vichy, et le corporatisme a été maintenu, la République l'ayant en quelque sorte épuré.
Il s'agira par conséquent de s'interroger sur ce qu'il faut entendre par corporatisme d'un point de vue juridique, et d'étudier comment le phénomène a été élaboré progressivement, s'est concrétisé, puis a survécu.
Louise Michel & le(s) droit(s)
Mathieu Touzeil-Divina, Clément Benelbaz, Carolina Cerda-Guzman, Mélanie Jaoul, Geneviève Koubi
Grand Format
25,00 €