Les discours du journal. Rhétorique et médias au XIXe siècle (1836-1885)
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- Nombre de pages270
- PrésentationBroché
- Poids0.5 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-86272-439-3
- EAN9782862724393
- Date de parution07/03/2007
- CollectionLe XIXe siècle en représentati
- ÉditeurPU Saint-Etienne
Résumé
Au XIXe siècle, la presse devient le premier média de masse qu'ait connu la France : aussi désigne-t-on volontiers cette période, qui s'étend jusqu'en 1914, comme la " civilisation du journal ". Or, à lire les journaux les plus " modernes " de la monarchie de Juillet ou du Second Empire (La Presse de Girardin, Le Figaro de Villemessant...), on s'avise d'un surprenant paradoxe : le journal s'efforce d'inventer un dispositif communicationnel révolutionnaire, distinct de l'ancien modèle oratoire ; pourtant, celui-ci continue à imposer ses paradigmes et ses modèles d'écriture jusqu'à la Troisième République au moins.
L'écriture journalistique des années 1836-1885, avant l'émergence en France de la grande presse d'information à l'anglo-saxonne, est constitutivement rhétorique. Quels sont les modalités et les enjeux de cette reconfiguration médiatique d'un très ancien héritage rhétorique ? Quelle conception de la communication et de l'espace public engage-t-elle ? Quel rôle réserve-t-elle à l'intellectuel, à l'écrivain, au journaliste ? Toutes ces questions sont décisives en un siècle où s'invente, en France, la démocratie.
L'écriture journalistique des années 1836-1885, avant l'émergence en France de la grande presse d'information à l'anglo-saxonne, est constitutivement rhétorique. Quels sont les modalités et les enjeux de cette reconfiguration médiatique d'un très ancien héritage rhétorique ? Quelle conception de la communication et de l'espace public engage-t-elle ? Quel rôle réserve-t-elle à l'intellectuel, à l'écrivain, au journaliste ? Toutes ces questions sont décisives en un siècle où s'invente, en France, la démocratie.
Au XIXe siècle, la presse devient le premier média de masse qu'ait connu la France : aussi désigne-t-on volontiers cette période, qui s'étend jusqu'en 1914, comme la " civilisation du journal ". Or, à lire les journaux les plus " modernes " de la monarchie de Juillet ou du Second Empire (La Presse de Girardin, Le Figaro de Villemessant...), on s'avise d'un surprenant paradoxe : le journal s'efforce d'inventer un dispositif communicationnel révolutionnaire, distinct de l'ancien modèle oratoire ; pourtant, celui-ci continue à imposer ses paradigmes et ses modèles d'écriture jusqu'à la Troisième République au moins.
L'écriture journalistique des années 1836-1885, avant l'émergence en France de la grande presse d'information à l'anglo-saxonne, est constitutivement rhétorique. Quels sont les modalités et les enjeux de cette reconfiguration médiatique d'un très ancien héritage rhétorique ? Quelle conception de la communication et de l'espace public engage-t-elle ? Quel rôle réserve-t-elle à l'intellectuel, à l'écrivain, au journaliste ? Toutes ces questions sont décisives en un siècle où s'invente, en France, la démocratie.
L'écriture journalistique des années 1836-1885, avant l'émergence en France de la grande presse d'information à l'anglo-saxonne, est constitutivement rhétorique. Quels sont les modalités et les enjeux de cette reconfiguration médiatique d'un très ancien héritage rhétorique ? Quelle conception de la communication et de l'espace public engage-t-elle ? Quel rôle réserve-t-elle à l'intellectuel, à l'écrivain, au journaliste ? Toutes ces questions sont décisives en un siècle où s'invente, en France, la démocratie.