Les deux chasseurs

Par : Jozef Weyssenhoff
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  • Nombre de pages302
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.385 kg
  • Dimensions1,5 cm × 21,0 cm × 0,3 cm
  • ISBN978-2-35653-105-6
  • EAN9782356531056
  • Date de parution15/03/2016
  • CollectionDits & récrits
  • ÉditeurMontbel
  • TraducteurPaul Cazin

Résumé

Un énorme solitaire débouchait des taillis, et au moment où Michel l'apercevait, s'arrêtait devant lui, le groin en avant, à quarante pas. Les réflexions de l'homme et de l'animal se croisèrent. "Viser au boutoir ? Impossible" se dit Michel. "L'ennemi ! La mort ! " grogna le monstre, en traversant la ligne comme un bolide. Mais Rajecki l'avait couché en joue, il le suivit à travers la ligne et au moment où le sanglier passait derrière un buisson, il tira.
Il sentit la balle jaillir du canon avec un claquement de fouet ; il l'entendit s'enfoncer dans la masse mouvante comme dans un tambour, et il attendit une seconde, sans souffler. Le sanglier fit encore une vingtaine de pas à travers les taillis, glissant pesamment, comme une souche noire, tirée par une mécanique, et, comme Michel allait presser l'autre détente, il s'écroula en faisant gémir la terre [...
] Plusieurs collègues entourèrent bientôt Michel qui s'efforçait de dominer sa joyeuse fierté et de fournir des explications calmes. Le maître-veneur Kowalski survint précipitamment. - On pense que le Chaskiel était dans l'enceinte, cria-t-il, vous l'avez sans doute abattu. - J'ai tué un sanglier monstre, répondit Rajecki. Qu'est-ce que ce Chaskiel ? - Le plus gros solitaire qu'on ait jamais signalé dans ces parages, avec des poils roux comme des favoris [...
] Si c'est lui, vous avez de la veine. Il ne s'était jamais mis à portée de fusil.
Un énorme solitaire débouchait des taillis, et au moment où Michel l'apercevait, s'arrêtait devant lui, le groin en avant, à quarante pas. Les réflexions de l'homme et de l'animal se croisèrent. "Viser au boutoir ? Impossible" se dit Michel. "L'ennemi ! La mort ! " grogna le monstre, en traversant la ligne comme un bolide. Mais Rajecki l'avait couché en joue, il le suivit à travers la ligne et au moment où le sanglier passait derrière un buisson, il tira.
Il sentit la balle jaillir du canon avec un claquement de fouet ; il l'entendit s'enfoncer dans la masse mouvante comme dans un tambour, et il attendit une seconde, sans souffler. Le sanglier fit encore une vingtaine de pas à travers les taillis, glissant pesamment, comme une souche noire, tirée par une mécanique, et, comme Michel allait presser l'autre détente, il s'écroula en faisant gémir la terre [...
] Plusieurs collègues entourèrent bientôt Michel qui s'efforçait de dominer sa joyeuse fierté et de fournir des explications calmes. Le maître-veneur Kowalski survint précipitamment. - On pense que le Chaskiel était dans l'enceinte, cria-t-il, vous l'avez sans doute abattu. - J'ai tué un sanglier monstre, répondit Rajecki. Qu'est-ce que ce Chaskiel ? - Le plus gros solitaire qu'on ait jamais signalé dans ces parages, avec des poils roux comme des favoris [...
] Si c'est lui, vous avez de la veine. Il ne s'était jamais mis à portée de fusil.