Je ne vois pas l'intérêt de ce livre. Il est bé-bête, mal écrit, passe du passé ou présent à l'imparfait au futur au passé composé, c'est fatigant et désagréable. C'est un roman et non pas une étude historique, d'accord, mais quel est l'intérêt ? Il faut tout de même un minimum de recherches historiques sérieuses, et le livre est truffé d'erreurs de dates, de lieux, sur les personnes, de fautes d'orthographe de noms, sans compter les erreurs de géographie ! L'auteur situe Pardubice en... Hongrie ! Quelques pages plus loin c'est ... en Silésie ! La Puszta ne se trouve pas autour
de Gödöllö. Heinrich Baltazzi ne dirigeait pas les écuries impériales en Hongrie. Mizzi Caspar ne possédait pas de palais dans le centre de Vienne. Le palais de la Salesianergasse était simplement loué par les Vetsera, ils n'appartenait pas aux Baltazzi. Michel de Bragance n'était pas l'aide de camp de Rodolphe, Mary n'a jamais posé nue pour un peintre (le tableau a été fait après sa mort). Bratfisch ne savait pas siffler d'après sa propre fille (mais il yodlait et chantait très bien). Marie Larisch n'a pas eu de liaison avec Heinrich Baltazzi 15 ans plus tôt soit en 1873 (elle avait alors 15 ans et n'était pas mariée), mais au milieu des années 1880 et ce n'est même pas prouvé. Hélène Vetsera n'a pas été bannie de la cour à cause d'un cadeau fait à Rodolphe ; elle n'a jamais eu accès à la cour. Spitzer était le couturier des robes de soirée, pas de la robe que Mary portait en partant à Mayerling qui portait l'étiquette de Jungmann & Neffe. La photo de Mary Vetsera et Marie Larisch date du 6 novembre 1888, pas du 15. Mary dear était le petit nom donné parfois à Mary Vetsera par sa famille, mais le répéter à chaque ligne est ridicule et lassant. Il y a des erreurs presque à chaque page !
L'auteur ne connait visiblement pas grand chose du contexte historique ni sur la famille des Habsbourg. Des passages sont repris de livres à scandale du début du siècle (20e s) sur le même sujet, et l'auteur a repris les mêmes erreurs sans vérifier.
Quant aux justifications de recherches de l'auteur : "J'ai pu consulter tous les documents retrouvés en 2015 dans le coffre d'une banque à Vienne", ça n'a pas dû être trop ereintant comme recherches : il y a une demi-douzaine de documents, accessibles à tous sur internet !... Pas besoin d'être un chercheur, tout le monde a pu aussi les consulter, et ils ont été exposés en 2016 à la bibliothèque de la Hofburg lors d'une exposition sur le centenaire de la mort de François-Joseph.
Bref, on n'apprend rien de nouveau, les erreurs sont agaçantes, c'est bâclé et ce n'est pas agréable à lire. "Mary dear" méritait mieux comme hommage.
Décevant, mal écrit et approximatif
Je ne vois pas l'intérêt de ce livre. Il est bé-bête, mal écrit, passe du passé ou présent à l'imparfait au futur au passé composé, c'est fatigant et désagréable. C'est un roman et non pas une étude historique, d'accord, mais quel est l'intérêt ? Il faut tout de même un minimum de recherches historiques sérieuses, et le livre est truffé d'erreurs de dates, de lieux, sur les personnes, de fautes d'orthographe de noms, sans compter les erreurs de géographie ! L'auteur situe Pardubice en... Hongrie ! Quelques pages plus loin c'est ... en Silésie ! La Puszta ne se trouve pas autour de Gödöllö. Heinrich Baltazzi ne dirigeait pas les écuries impériales en Hongrie. Mizzi Caspar ne possédait pas de palais dans le centre de Vienne. Le palais de la Salesianergasse était simplement loué par les Vetsera, ils n'appartenait pas aux Baltazzi. Michel de Bragance n'était pas l'aide de camp de Rodolphe, Mary n'a jamais posé nue pour un peintre (le tableau a été fait après sa mort). Bratfisch ne savait pas siffler d'après sa propre fille (mais il yodlait et chantait très bien). Marie Larisch n'a pas eu de liaison avec Heinrich Baltazzi 15 ans plus tôt soit en 1873 (elle avait alors 15 ans et n'était pas mariée), mais au milieu des années 1880 et ce n'est même pas prouvé. Hélène Vetsera n'a pas été bannie de la cour à cause d'un cadeau fait à Rodolphe ; elle n'a jamais eu accès à la cour. Spitzer était le couturier des robes de soirée, pas de la robe que Mary portait en partant à Mayerling qui portait l'étiquette de Jungmann & Neffe. La photo de Mary Vetsera et Marie Larisch date du 6 novembre 1888, pas du 15. Mary dear était le petit nom donné parfois à Mary Vetsera par sa famille, mais le répéter à chaque ligne est ridicule et lassant. Il y a des erreurs presque à chaque page !
L'auteur ne connait visiblement pas grand chose du contexte historique ni sur la famille des Habsbourg. Des passages sont repris de livres à scandale du début du siècle (20e s) sur le même sujet, et l'auteur a repris les mêmes erreurs sans vérifier.
Quant aux justifications de recherches de l'auteur : "J'ai pu consulter tous les documents retrouvés en 2015 dans le coffre d'une banque à Vienne", ça n'a pas dû être trop ereintant comme recherches : il y a une demi-douzaine de documents, accessibles à tous sur internet !... Pas besoin d'être un chercheur, tout le monde a pu aussi les consulter, et ils ont été exposés en 2016 à la bibliothèque de la Hofburg lors d'une exposition sur le centenaire de la mort de François-Joseph.
Bref, on n'apprend rien de nouveau, les erreurs sont agaçantes, c'est bâclé et ce n'est pas agréable à lire. "Mary dear" méritait mieux comme hommage.