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Galveston, au Texas, attire de nombreux touristes. Pourtant, rares sont ceux qui s'aventurent jusqu'au Fish Village, le quartier des travailleurs qui font vivre l'île : pêcheurs, infirmières, chauffeurs... C'est là qu'est née Carly Castillo. Sa grand-mère prétend qu'elles descendent des Karankawas, peuple amérindien dont Galveston est le berceau, mais la jeune femme sait que c'est faux : son père est mexicain, sa mère philippine, et tous les deux l'ont abandonnée.
Carly rêve de quitter l'île elle aussi, mais son petit ami Jess, star montante du baseball, chérit la baie et son histoire tumultueuse. Partir ou rester ? Cette question existentielle traverse tous les personnages des Dernières Karankawas, premier roman qui dresse le portrait d'une Amérique métissée, d'un Texas loin des clichés, d'une île sous la menace constante des ouragans.
Les dernières Karankawas
Il y une saison pour l’exil, remonter du sud vers le nord, ces pays que l’on quitte dans l’espoir d’un monde meilleur, même si la réalité se fait souvent un malin plaisir à contrarier les plans.
Il y a une saison pour le métissage, mélanger les langues, les couleurs de peau, les cultures. Métisser le présent pour ouvrir l’avenir.
Il y a une saison du partage, des émotions ensemble, des rites ensemble, des opportunités ensemble.
Il y a une saison des mères, une saison des filles, une saison des deuils et des naissance, des retrouvailles et des départs.
Et puis, il y a la saison des ouragans, qui tombent sur Galveston comme des semonces archaïques, qui balaient sur leur passage les maisons autant que les volontés, qui incitent à quitter ces lieux que l’on aimait tant.
Les dernières Karankawas, roman choral touchant, des mots et des gestes, autant de voix qui portent en elles des histoires d’ailleurs ou d’ici, d’hier ou de demain, d’accueil et de partage. Une symphonie métissée qui montre une société américaine dans sa totalité complexe.