Les députés français et la défense 1900-1914. Etudes des débats à la Chambre

Par : Marc Ortolani

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  • Nombre de pages206
  • PrésentationBroché
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-909628-77-9
  • EAN9782909628776
  • Date de parution01/06/2002
  • CollectionCentre Morris Janowitz
  • ÉditeurPU Sciences Sociales Toulouse

Résumé

A la veille de la première guerre mondiale, la Chambre des députés, marquée par une certaine renaissance de l'orgueil national, et convaincue de l'importance des forces morales, contribue au choix d'une stratégie. Certaine que la guerre sera courte et brutale, elle dédaigne la défensive, considérée comme un aveu d'infériorité, et, ne sachant pas tirer parti des leçons des guerres modernes, elle opte pour une stratégie résolument offensive. Elle s'avère plus hésitante en terme d'effectifs. Elle s'oriente d'abord vers une conception qualitative et démocratique de la défense nationale, fondée sur la réduction de la durée du service militaire, mais, persuadée que la guerre se résumera à une passe d'armes entre deux armées de professionnels, elle néglige l'organisation des réserves et ignore la " force noire ". Lorsque la menace du conflit se précise, elle revient alors à une conception quantitative de la défense et restaure le service de trois ans. Ces hésitations se retrouvent également lorsqu'il s'agit de doter l'armée de moyens suffisants : l'utilisation du budget de la guerre s'avère plus routinière que pragmatique et les efforts consentis afin d'améliorer l'équipement matériel seront, dans l'ensemble, insuffisants. L'étude de l'institution militaire, à un moment crucial de son histoire, prend ici un relief particulier, à travers l'analyse qu'en fait une opinion parlementaire plus soucieuse d'intérêts partisans et idéologiques que d'efficacité.
A la veille de la première guerre mondiale, la Chambre des députés, marquée par une certaine renaissance de l'orgueil national, et convaincue de l'importance des forces morales, contribue au choix d'une stratégie. Certaine que la guerre sera courte et brutale, elle dédaigne la défensive, considérée comme un aveu d'infériorité, et, ne sachant pas tirer parti des leçons des guerres modernes, elle opte pour une stratégie résolument offensive. Elle s'avère plus hésitante en terme d'effectifs. Elle s'oriente d'abord vers une conception qualitative et démocratique de la défense nationale, fondée sur la réduction de la durée du service militaire, mais, persuadée que la guerre se résumera à une passe d'armes entre deux armées de professionnels, elle néglige l'organisation des réserves et ignore la " force noire ". Lorsque la menace du conflit se précise, elle revient alors à une conception quantitative de la défense et restaure le service de trois ans. Ces hésitations se retrouvent également lorsqu'il s'agit de doter l'armée de moyens suffisants : l'utilisation du budget de la guerre s'avère plus routinière que pragmatique et les efforts consentis afin d'améliorer l'équipement matériel seront, dans l'ensemble, insuffisants. L'étude de l'institution militaire, à un moment crucial de son histoire, prend ici un relief particulier, à travers l'analyse qu'en fait une opinion parlementaire plus soucieuse d'intérêts partisans et idéologiques que d'efficacité.
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