Les démocrates chrétiens français face à l'Europe. Mythes et réalités

Par : Marc Le Dorh

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  • Nombre de pages559
  • PrésentationBroché
  • Poids0.77 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 4,0 cm
  • ISBN2-7475-7858-5
  • EAN9782747578585
  • Date de parution15/02/2005
  • CollectionLogiques Juridiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'attitude de la mouvance démocrate-chrétienne, prise dans son ensemble, face à L'Europe n'avait pas été étudiée jusqu'à présent. Cet ouvrage comble cette lacune. Il évoque ainsi le MRP, mais aussi les démocrates-chrétiens passés au gaullisme (Edmond Michelet, Louis Terrenoire...), ceux qui ont rejoint la gauche (Charles d'Aragon, André Denis, l'abbé Pierre...) et enfin les intellectuels proches de la famille démocrate-chrétienne (Jacques Maritain, Jean-Marie Domenach, Hubert Beuve-Méry...). Il présente les positions des principales revues proches de cette famille (Esprit, La Vie intellectuelle...). Grâce à l'exploitation d'archives jusqu'alors peu utilisées, notamment les comptes rendus des rencontres secrètes de Genève qui ont réuni, très rapidement après la guerre, les dirigeants démocrates-chrétiens d'Europe, en particulier Georges Bidault et Konrad Adenauer, il devient possible de réévaluer le rôle de nombreuses personnalités. L'action de Georges Bidault, mais aussi celle de Robert Schuman ou de Pierre Pflimlin est ainsi présentée d'une façon nouvelle. Au terme d'une véritable enquête, certains points cruciaux, jusqu'à présent restés dans l'ombre, apparaissent : antigermanisme durable d'une large part des démocrates-chrétiens, hésitations de nombreux membres du MRP, y compris Robert Schuman, face au processus d'unification européenne, engagement pro-européen précoce des démocrates-chrétiens ayant rejoint le général de Gaulle, contestation de la construction européenne par de nombreux intellectuels de la mouvance démocrate-chrétienne.
L'attitude de la mouvance démocrate-chrétienne, prise dans son ensemble, face à L'Europe n'avait pas été étudiée jusqu'à présent. Cet ouvrage comble cette lacune. Il évoque ainsi le MRP, mais aussi les démocrates-chrétiens passés au gaullisme (Edmond Michelet, Louis Terrenoire...), ceux qui ont rejoint la gauche (Charles d'Aragon, André Denis, l'abbé Pierre...) et enfin les intellectuels proches de la famille démocrate-chrétienne (Jacques Maritain, Jean-Marie Domenach, Hubert Beuve-Méry...). Il présente les positions des principales revues proches de cette famille (Esprit, La Vie intellectuelle...). Grâce à l'exploitation d'archives jusqu'alors peu utilisées, notamment les comptes rendus des rencontres secrètes de Genève qui ont réuni, très rapidement après la guerre, les dirigeants démocrates-chrétiens d'Europe, en particulier Georges Bidault et Konrad Adenauer, il devient possible de réévaluer le rôle de nombreuses personnalités. L'action de Georges Bidault, mais aussi celle de Robert Schuman ou de Pierre Pflimlin est ainsi présentée d'une façon nouvelle. Au terme d'une véritable enquête, certains points cruciaux, jusqu'à présent restés dans l'ombre, apparaissent : antigermanisme durable d'une large part des démocrates-chrétiens, hésitations de nombreux membres du MRP, y compris Robert Schuman, face au processus d'unification européenne, engagement pro-européen précoce des démocrates-chrétiens ayant rejoint le général de Gaulle, contestation de la construction européenne par de nombreux intellectuels de la mouvance démocrate-chrétienne.