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À découvrir
Si j’ai eu un peu de mal au début avec ce roman, j’avoue que j’ai quitté à regret le quatuor. En effet, le récit commence lorsque les 4 filles emménagent dans leur chambre universitaire de première année. Et la première partie du roman nous décrit ce qui s’est passé pendant cette année, et un peu, par petites touches, les années suivantes. Rien de bien passionnant, des histoires de filles.
Puis, la seconde partie démarre enfin, et je me suis sentie à l’aise dans le roman.
Il est question d’amitié, mais aussi, énormément, de féminisme. L’auteure nous rappelle
que c’est un combat de chaque jour.
Si j’ai moins aimé cette lecture que celle de « Maine », j’ai passé tout de même une seconde partie de roman fort agréable.
L’image que je retiendrai :
Celle des étudiantes des Smith grossissant toutes à cause d’une cafétéria proposant des plats trop riches.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/03/les-debutantes-j-courtney-sullivan
On pourrait croire que Sally, Bree, Celia et April nous invite à une comédie légère américaine comme le cinéma nous en offre tant : le passage à l'âge adulte, le parcours initiatique loin des parents, la vie en communauté à la fac de Smith (réservée aux femmes), les premières expériences sexuelles. Il y a tout ça. Il y a aussi les disparités financières, ethniques, l'homosexualité, la transexualité. Et puis l'entrée dans la vie active, ce qu'il advient de nos rêves de carrière, le mariage et/ou le grand amour, la réalisation professionnelle, le regard des parents, la condition
féminine, la maternité, la fidélité, le militantisme et toutes les horreurs dont les femmes sont victimes et que l'on ignore. On est loin des Bisounours même si ces quatre filles-là sont pleines d'esprit, d'humour et d'amitié.
Un récit pour ne pas se laisser endormir, un récit qui laisse voir de belles lumières humaines, néanmoins.
On suit avec passion les personnages de ce roman ,ou chaque femme prend tour à tour la parole ,on plonge avec elles dans leur vie, leurs émotions ,leurs peines ou leurs joies. Un vrai plaisir.
Un vrai livre sur le féminisme et la vie des femmes d'aujourd'hui : leur combat et leur vie au quotidien, leurs choix, la voie qu'elles se tracent.
Passionnant !
L’éternel retour au passé, considéré le plus souvent comme une tranche de vie plus heureuse que celle vécue au présent, apparaît en filigrane. Poursuivant un rythme effréné, imposé par les vicissitudes de la vie, l’être humain ne se rend compte des moments de bonheur qu’après coup comme c’est le cas des quatre amies qui se souviennent avec nostalgie de l’époque de leur vie d’étudiantes. Pour les uns, le souvenir du passé est une « fuite en avant », une manière de se dérober devant les difficultés qui semblent insurmontables. Pour d’autres, c’est, au contraire, un moment de réflexion et de ressourcement à même de leur permettre de mieux rebondir. Le roman « Les débutantes » porte un regard intéressant sur la société américaine, et par extension humaine. Il magnifie l’amitié et tente, par là, de faire prendre conscience aux gens de la nécessité de nouer des relations saines et sincères, de les pérenniser.
Très bon livre, idéal pour l'été. Le rythme du récit fait que l'on s'ennuie jamais. Les personnages sont attachants et tous différents. Je n'ai pas du tout était déçu. Je le recommande à tous.
On a l'impression que l'auteur a pris tous les poncifs à la mode et les a passés au mixer...
Je n'y ai vu que des ficelles (ou plutôt des cordes) d'un convenu absolu, et d'une invraisemblance totale.
Celia, Bree, Sally et April font connaissance alors qu’elles entrent à dix-huit ans dans la prestigieuse université de Smith. Cet établissement qui n’accueille que des filles, réputé être un haut-lieu du féminisme, a vu entre ses murs Sylvia Plath, Margaret Mitchell, aussi bien que Nancy Reagan… Le roman s’intéresse à tour de rôle aux quatre jeunes femmes, à un moment particulier, le mariage de l’une d’entre elles, en revenant sur les années de College qui les ont particulièrement marquées. L’auteur décrit de manière convaincante les rites de cette université, son
ambiance, les petites chambres sous les combles où vivent les premières années, les fêtes, plus que les études et les cours, bien que l’un des professeurs sortira de l’anonymat où restent les autres… Plus qu’un roman de campus, il décortique les débuts dans la vie de quatre personnalités plutôt dissemblables, de par leurs origines et leurs caractères : April engagée dans la lutte pour les droits des femmes, Celia qui travaille dans l’édition et rêve d’écrire, Sally la future mariée, Bree fâchée avec sa famille depuis qu’elle vit avec une autre jeune femme.
Le roman, écrit dans un style agréable et facile à lire, embrasse beaucoup de thèmes concernant les femmes, le droit à la différence, la sexualité, la liberté de choix, le rapport avec la famille, l’amour et l’amitié. Pour un premier roman, je l’ai trouvé tout à fait bien construit, avec un narrateur omniscient qui s’intéresse alternativement à chacune des quatre protagonistes, et je l’ai dévoré en notant au passage pas mal de petites remarques sensées sur les débuts dans l’existence.
Une très sympathique découverte qui me poussera à lire Maine, le deuxième roman de J. Courtney Sullivan, paru cette année.
Sentiment mitigé à la lecture de ce roman. Je trouve que la condition féminine y est un peu caricaturée et j'y ai trouvé beaucoup de pessimisme dans le fait d'être une fille.
Les allers-retours incessants vers les souvenirs universitaires alourdissent la lecture avec des longueurs vraiment inutiles il me semble. L'intrigue peine à s'installer, la première partie du livre nous permettant simplement de poser le décor et de découvrir ces 4 jeunes femmes copines d'internat.
Je me suis tout de même bien attachée au personnage de Sally.
La deuxième moitié du livre est plus intéressante.
Les sentiments de chacune se dévoilent et leur histoire est davantage fouillée avec un brin de suspense.
La fin m'a un peu déçue.
Au delà de cette histoire d'amitié, l'auteur passe de nombreux messages sur la place de la femme aux Etats Unis et sur la prostitution infantile.
Faites vous votre idée !
4 jeunes filles, Sally, Celia, April et Bree sortent du lycée et vont étudier à l'université. On suit leur évolution sur le campus très féministe de Smith et on s'attache aux personnages. Elles vont se lir d'amitié puis s'éloigner les unes des autres après l'université ; jusqu'à ce qu'une disparition les rassemble. Chaque chapitre concerne une des héroïnes. Ouvrage agréable à lire même s'il souffre de quelques longueurs notamment pendant les 100 premières pages.
Dès les premières pages, nous voici plongés dans l'univers de notre enfance et des jeunes filles de Malory School (Enyd Blyton, bibliothèque rose). Évidemment, ces adolescentes ont des préoccupations des années 2000 et non des années '70 mais le contexte du pensionnat est bien le même.
Rapidement, nous suivons April, Bree, Celia et Sally dans les différentes étapes de leur passage à l'âge adulte. Nous découvrons le milieu universitaire américain, la vie d'artiste , militante ou new-yorkaise. Les relations homosexuelles féminines non assumées et acceptées socialement sont également
délicatement décrites.
Malgré plusieurs longueurs, ce roman est assez palpitant et reste une lecture agréable pour les vacances.
Quatre jeunes femmes venues d’horizons très différents se rencontrent sur le campus de Smith, une université américaine réservée aux filles et connue pour son esprit féministe.
Ces premiers pas universitaires sont le point de départ d’une belle amitié entre Sally, qui vient de perdre sa mère, Célia, élevée dans la foi catholique, Bree, jeune fiancée et April, féministe radicale et engagée. Plusieurs années après la fin de leurs études, elles se retrouvent à l’occasion du mariage de l’une d’entre elles et doivent composer avec les différentes trajectoires prises
par chacune.
En dépit de ses 528 pages, ce très beau roman d’initiation se dévore avec plaisir et ces quatre jeunes filles deviennent nos meilleurs amies le temps de la lecture. On y découvre avec intérêt la vie des Smithies (J. Courtney Sullivan a elle-même fait ses études à Smith) et le portrait touchant de jeunes femmes en devenir tiraillées entre le conformisme ambiant et leur envie de liberté. Au travers des différentes étapes de la vie (deuil, mariage, grossesse), l’auteur nous propose une véritable réflexion sur la condition des femmes aux États-Unis, ici en quête de plus de tolérance et de reconnaissance.
Un livre pour filles, certes, mais à ne surtout pas confondre avec un roman de chick-litt. L’écriture est soignée et la réflexion autour de la place du féminisme dans la société d’aujourd’hui contrebalance la légèreté de l’histoire.
Après L'Art du jeu de Chad Harbach, je pensais me plonger dans un second "campus novel", cette fois dans un univers plus féminin, puisque l'université en question est réservée aux filles ! Alors, pour être féminin, ce roman l'est... Féministe, même. Par contre, on ne passe finalement pas tout notre temps sur le campus de Smith puisque l'on suit nos héroïnes bien après l'obtention de leur diplôme.
L'intrigue n'a rien de très original, quatre amies, tellement différentes et pourtant inséparables, s'éloignent petit à petit après la fin de leurs études mais se retrouvent réunies
dans l'adversité... Elles prennent la parole à tour de rôle, pour parfois raconter la même anecdote d'un point de vue différent. J'ai été intéressée par l'évocation de ces universités féminines et féministes aux Etats-Unis, leur histoire, leurs traditions. Le côté féministe très appuyé (surtout quand April avait la parole) m'a parfois un peu pesé. Malgré tout, un bon moment de lecture. (Septembre 2012)
La première couverture m'a plus tout de suite, la quatrième de couverture aussi . Je pensais passer un bon moment , une lecture facile d'été, et j'ai découvert un auteur plus que prometteur, qui décrit avec détails les sentiments et les situations, qui nous livre une vision de l'Amérique un peu différente, avec ses règles mais aussi ses débordements en début de vie d'adultes, les questionnements et la recherche de soi de jeunes femmes dans un haut lieu de la culture féministe . Un livre profond, des personnages attachants qu'on n'a pas envie de quitter . Un vrai coup de coeur !
Quatre féminités
En imaginant quatre héroïnes aux portes de l'âge adulte, l'autrice donne également corps à quatre féminités et à quatre féminismes, créant des protagonistes attachantes quoique parfois caricaturales dont chaque facette fera écho chez une lectrice ou une autre. J. Courtney Sullivan s'attache à dépeindre des trajectoires divergentes qui convergent pourtant jusqu'à un certain point, se complétant malgré le destin (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/07/02/les-debutantes-j-courtney-sullivan/)