Les "crapuleuses", ces adolescentes déviantes
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- Nombre de pages207
- PrésentationBroché
- Poids0.35 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
- ISBN2-13-054637-4
- EAN9782130546375
- Date de parution17/01/2005
- CollectionPartage du savoir
- ÉditeurPUF
Résumé
Si la littérature scientifique s'est souvent intéressée à la délinquance des mineurs, elle y a rarement étudié la participation des filles. L'approche, ici interactionniste, pense les actes déviants, délictueux des collégiennes dans un système relationnel. Ainsi, un examen minutieux du système de socialisation juvénile, que ces adolescentes nomment la loi du plus fort, permet d'apprécier les enjeux identitaires sous-jacents aux actes et comportements dits déviants. Et l'analyse des logiques des " crapuleuses " qui, pour se forger une " réputation " honorable et distinguée, humilient et manœuvrent ceux qu'elles qualifient de " faibles ", révèle en fait que ces adolescentes " insoumises " font preuve d'attributs et de comportements traditionnellement associés à la " masculinité ", et reproduisent des dominations qu'elles subissent par ailleurs. A partir de différentes enquêtes nationales sur la violence à l'école, d'une centaine d'entretiens avec des adolescentes de 12 à 16 ans et d'observations ethnographiques recueillies durant quatre ans - dans les 11e et 20e arrondissements de Paris, le centre ville de Bordeaux, et les quartiers nord de Marseille -, l'auteur brosse un portrait captivant de ces " crapuleuses " dans leurs collèges, leurs quartiers et leurs lieux de replis favoris (galeries commerciales, coins reculés de jardins publics...).
Si la littérature scientifique s'est souvent intéressée à la délinquance des mineurs, elle y a rarement étudié la participation des filles. L'approche, ici interactionniste, pense les actes déviants, délictueux des collégiennes dans un système relationnel. Ainsi, un examen minutieux du système de socialisation juvénile, que ces adolescentes nomment la loi du plus fort, permet d'apprécier les enjeux identitaires sous-jacents aux actes et comportements dits déviants. Et l'analyse des logiques des " crapuleuses " qui, pour se forger une " réputation " honorable et distinguée, humilient et manœuvrent ceux qu'elles qualifient de " faibles ", révèle en fait que ces adolescentes " insoumises " font preuve d'attributs et de comportements traditionnellement associés à la " masculinité ", et reproduisent des dominations qu'elles subissent par ailleurs. A partir de différentes enquêtes nationales sur la violence à l'école, d'une centaine d'entretiens avec des adolescentes de 12 à 16 ans et d'observations ethnographiques recueillies durant quatre ans - dans les 11e et 20e arrondissements de Paris, le centre ville de Bordeaux, et les quartiers nord de Marseille -, l'auteur brosse un portrait captivant de ces " crapuleuses " dans leurs collèges, leurs quartiers et leurs lieux de replis favoris (galeries commerciales, coins reculés de jardins publics...).