Je me nomme Abdramane TRAORE né le 05 aout 1989 à Sikasso(Mali), je décroche le baccalauréat malien en 2007 qui m'a permis d'accéder à la Faculté de Pharmacie de l'Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako. C'est là que je décroche mon diplôme de doctorat en Pharmacie en 2014
Les coutumes et la justice indigène au Soudan français (1892-1946)
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- Nombre de pages618
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids1.062 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,5 cm
- ISBN978-2-37032-418-4
- EAN9782370324184
- Date de parution03/12/2024
- CollectionColloques & Essais
- ÉditeurInstitut Francophone pour la Jus...
- Directeur de thèseEric de Mari
Résumé
Fruit dune recherche basée essentiellement sur des archives coloniales, cette étude s'est donnée pour mission de mieux comprendre, à travers des exemples concrets, le sort réservé aux coutumes dans la colonie du Soudan français entre 1892 (date de sa création) et 1946 (date de la fin de la justice indigène). Il s'agit alors de déterminer dans quelles proportions ces coutumes ont pu être altérées et d'analyser quels ont été les processus mis en place pour y parvenir.
Le colonisateur français a initialement proclamé le principe du respect des coutumes indigènes : dans ses interdits, il se limite alors à des coutumes dont la seule pensée provoque l'exécration de l'européen c'est-a-dire celles qui s'opposent frontalement au respect de la vie, de la liberté et de la dignité des individus. Il oscille entre un souhait d'afficher une modération de son empreinte et une dynamique d'acculturation juridique.
La justice indigène, considérée comme l'un des meilleurs moyens pouvant conduire les indigènes à un niveau de civilisation jugé supérieur, intègre alors progressivement les règles du droit métropolitain tout en tenant compte d'une certaine "mentalité primitive" des autochtones. Parla suite, l'autorité coloniale s'autorise un lent et complexe processus de mise en forme des coutumes indigènes tendant progressivement vers une intégration des principes essentiels de la civilisation française.
Ce processus est également étroitement lié aux circonstances et intérêts en cause. L'activité des juridictions indigènes a donc constitué un élément déterminant dans cette continuelle et longue transformation. Préface d'Eric de Mari, professeur d'histoire du droit et des institutions, Université de Montpellier
Le colonisateur français a initialement proclamé le principe du respect des coutumes indigènes : dans ses interdits, il se limite alors à des coutumes dont la seule pensée provoque l'exécration de l'européen c'est-a-dire celles qui s'opposent frontalement au respect de la vie, de la liberté et de la dignité des individus. Il oscille entre un souhait d'afficher une modération de son empreinte et une dynamique d'acculturation juridique.
La justice indigène, considérée comme l'un des meilleurs moyens pouvant conduire les indigènes à un niveau de civilisation jugé supérieur, intègre alors progressivement les règles du droit métropolitain tout en tenant compte d'une certaine "mentalité primitive" des autochtones. Parla suite, l'autorité coloniale s'autorise un lent et complexe processus de mise en forme des coutumes indigènes tendant progressivement vers une intégration des principes essentiels de la civilisation française.
Ce processus est également étroitement lié aux circonstances et intérêts en cause. L'activité des juridictions indigènes a donc constitué un élément déterminant dans cette continuelle et longue transformation. Préface d'Eric de Mari, professeur d'histoire du droit et des institutions, Université de Montpellier
Fruit dune recherche basée essentiellement sur des archives coloniales, cette étude s'est donnée pour mission de mieux comprendre, à travers des exemples concrets, le sort réservé aux coutumes dans la colonie du Soudan français entre 1892 (date de sa création) et 1946 (date de la fin de la justice indigène). Il s'agit alors de déterminer dans quelles proportions ces coutumes ont pu être altérées et d'analyser quels ont été les processus mis en place pour y parvenir.
Le colonisateur français a initialement proclamé le principe du respect des coutumes indigènes : dans ses interdits, il se limite alors à des coutumes dont la seule pensée provoque l'exécration de l'européen c'est-a-dire celles qui s'opposent frontalement au respect de la vie, de la liberté et de la dignité des individus. Il oscille entre un souhait d'afficher une modération de son empreinte et une dynamique d'acculturation juridique.
La justice indigène, considérée comme l'un des meilleurs moyens pouvant conduire les indigènes à un niveau de civilisation jugé supérieur, intègre alors progressivement les règles du droit métropolitain tout en tenant compte d'une certaine "mentalité primitive" des autochtones. Parla suite, l'autorité coloniale s'autorise un lent et complexe processus de mise en forme des coutumes indigènes tendant progressivement vers une intégration des principes essentiels de la civilisation française.
Ce processus est également étroitement lié aux circonstances et intérêts en cause. L'activité des juridictions indigènes a donc constitué un élément déterminant dans cette continuelle et longue transformation. Préface d'Eric de Mari, professeur d'histoire du droit et des institutions, Université de Montpellier
Le colonisateur français a initialement proclamé le principe du respect des coutumes indigènes : dans ses interdits, il se limite alors à des coutumes dont la seule pensée provoque l'exécration de l'européen c'est-a-dire celles qui s'opposent frontalement au respect de la vie, de la liberté et de la dignité des individus. Il oscille entre un souhait d'afficher une modération de son empreinte et une dynamique d'acculturation juridique.
La justice indigène, considérée comme l'un des meilleurs moyens pouvant conduire les indigènes à un niveau de civilisation jugé supérieur, intègre alors progressivement les règles du droit métropolitain tout en tenant compte d'une certaine "mentalité primitive" des autochtones. Parla suite, l'autorité coloniale s'autorise un lent et complexe processus de mise en forme des coutumes indigènes tendant progressivement vers une intégration des principes essentiels de la civilisation française.
Ce processus est également étroitement lié aux circonstances et intérêts en cause. L'activité des juridictions indigènes a donc constitué un élément déterminant dans cette continuelle et longue transformation. Préface d'Eric de Mari, professeur d'histoire du droit et des institutions, Université de Montpellier