Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La peinture s'est depuis plus d'un siècle détachée des autres formes de discours pour " penser en peinture ". Il faudra donc la suivre dans les limites...
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La peinture s'est depuis plus d'un siècle détachée des autres formes de discours pour " penser en peinture ". Il faudra donc la suivre dans les limites de cet espace du tableau où les figures reçoivent leur consécration symbolique. Dans son livre, Jean-Louis Bentajou cherche un passage, une écriture qui aurait couru le risque de se perdre dans la peinture. Il n'y a plus d'écart possible pour qui veut entendre " peindre " ; il faudra donc abandonner les commodités de la théorie en faisant parler les peintres l'un par l'autre. Essayer de découvrir ce chacun de peinture qui n'en sait pas plus que la peinture elle-même. " Penser en peinture : vivre pendant plusieurs mois en compagnie d'un essaim de couleurs, les tourner, les retourner jour après jour, les essayer l'une contre l'autre jusqu'à ce que chaque touche s'ajuste à toutes les autres. Comme à ce moment de conjonction furtif où l'eau et le soleil entrant en coïncidence, le ventre d'un poisson jusque-là invisible, brille dans un éclair blanc. "