Les Corzo et les Mañara. Les Corses de Séville dans le commerce des Indes
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- Nombre de pages256
- PrésentationBroché
- Poids0.46 kg
- Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
- ISBN2-915410-04-6
- EAN9782915410044
- Date de parution01/04/2004
- ÉditeurAlain Piazzola (Editions)
- TraducteurBéatrice Castoriano
Résumé
Dès la découverte des Indes Occidentales, un intense courant s'établit entre l'Ancien et le Nouveau Monde, dont les commerçants deviennent vite des acteurs privilégiés. Parmi ces familles de commerçants, les Corses de Calvi occupent à Séville une place prépondérante tout au long des XVIe et XVIIe siècles. C'est l'histoire de deux de ces familles, les Corzo et les Mañara qui est racontée dans l'ouvrage, partant de Calvi - lieu de l'émigration - pour aboutir à Séville - lieu de la consécration - après le séjour aux Indes, suivant la voie tracée par l'ancêtre Antone Corço Boccia, el Viejo. " Faire les Indes ". Voici par le détail la façon dont Ghjuvan Antone Corço Vicentello et, plus tard, Tomaso Mañara vont, après l'apprentissage de la mer s'enrichir en Tierra Firme (Panama) et au Pérou, en créant un dense réseau d'agences, les factorias, le plus souvent tenues par des compatriotes. Vient ensuite, à Séville, la consolidation du réseau et l'élargissement des
relations commerciales. De fabuleux bénéfices sont prudemment investis. Le Corço achète le seigneuriage sur des domaines agricoles : trois villes entières avec leurs terres fertiles. Mañara, lui, est plutôt un financier conformément à son époque : c'est en jours, obligations d'État, qu'est placé l'essentiel de sa fortune. L'un et l'autre possèdent en outre de somptueuses demeures nobiliaires à Séville. Après la richesse, la reconnaissance sociale : Vicentello demande pour son fils l'habit de l'ordre de Saint-Jacques. Sa fille, grâce à une dot prodigieuse, épouse le descendant d'un roi du Portugal et de l'amiral Christophe Colomb. Quant à Don Tomàs, il obtient l'habit de Saint-Jacques pour son fils aîné et celui de Calatrava pour le benjamin. C'est finalement ce dernier, Miguel Mañara Vincentello de Leca y Colona, qui sera le plus connu de nos jours. Réputation sulfureuse et imméritée de Don Juan juvénile. Réputation bien fondée de promoteur d'œuvres sociales et de bâtisseur d'églises qui lui vaut un procès en béatification.
Dès la découverte des Indes Occidentales, un intense courant s'établit entre l'Ancien et le Nouveau Monde, dont les commerçants deviennent vite des acteurs privilégiés. Parmi ces familles de commerçants, les Corses de Calvi occupent à Séville une place prépondérante tout au long des XVIe et XVIIe siècles. C'est l'histoire de deux de ces familles, les Corzo et les Mañara qui est racontée dans l'ouvrage, partant de Calvi - lieu de l'émigration - pour aboutir à Séville - lieu de la consécration - après le séjour aux Indes, suivant la voie tracée par l'ancêtre Antone Corço Boccia, el Viejo. " Faire les Indes ". Voici par le détail la façon dont Ghjuvan Antone Corço Vicentello et, plus tard, Tomaso Mañara vont, après l'apprentissage de la mer s'enrichir en Tierra Firme (Panama) et au Pérou, en créant un dense réseau d'agences, les factorias, le plus souvent tenues par des compatriotes. Vient ensuite, à Séville, la consolidation du réseau et l'élargissement des
relations commerciales. De fabuleux bénéfices sont prudemment investis. Le Corço achète le seigneuriage sur des domaines agricoles : trois villes entières avec leurs terres fertiles. Mañara, lui, est plutôt un financier conformément à son époque : c'est en jours, obligations d'État, qu'est placé l'essentiel de sa fortune. L'un et l'autre possèdent en outre de somptueuses demeures nobiliaires à Séville. Après la richesse, la reconnaissance sociale : Vicentello demande pour son fils l'habit de l'ordre de Saint-Jacques. Sa fille, grâce à une dot prodigieuse, épouse le descendant d'un roi du Portugal et de l'amiral Christophe Colomb. Quant à Don Tomàs, il obtient l'habit de Saint-Jacques pour son fils aîné et celui de Calatrava pour le benjamin. C'est finalement ce dernier, Miguel Mañara Vincentello de Leca y Colona, qui sera le plus connu de nos jours. Réputation sulfureuse et imméritée de Don Juan juvénile. Réputation bien fondée de promoteur d'œuvres sociales et de bâtisseur d'églises qui lui vaut un procès en béatification.

