C’est suite à un billet de George, et après avoir lu je ne sais plus où que cette auteur pouvait plaire aux amateurs de Jane Austen en mal d’étude de mœurs britannique de la fin du XIXe siècle, que je me suis intéressée à l'auteur. C’est donc forte de cette envie que je me suis plongée dans ces Confessions de Mr Harrison.
Forcément, Elizabeth Gaskell n’est pas Jane Austen : on n’en est pas loin, par l’époque et le côté étude de mœurs, par le propos léger mais non dénué de réalisme sur la vie à cette époque. Pourtant, on ne retrouve pas ici les élans passionnés
austeniens. Si quelques passages sont amusants, l’histoire traîne parfois en longueurs (malgré le format assez court).
Étude de mœurs, je disais donc. À croire que chaque femme célibataire de ce petit village de Duncombe n’a pour but que de se faire épouser par ce jeune médecin récemment installé ! Je me suis même demandée si Mr Morgan n’avait pas invité son confrère justement dans le but de détourner de lui les regards avides des marieuses. Cette situation, alliée au moralisme un tantinet ridicule de l’époque, va bien sûr provoquer son lot de quiproquos. Mais tout finira bien. Et si l’image des femmes n’est pas très flatteuse, certaines trouveront tout de même grâce aux yeux du lecteur par leur générosité une fois toute ambiguïté levée. Seule Sophy, dont au final on ne sait que peu de choses, n’est pas égratignée par l’auteur.
Cela détonne d’autant plus avec les aspects bien plus sombres de la vie au XIXe soulignés ici grâce au métier exercé par notre Mr Harrison. Médecin de son état, il voit périr un jeune enfant du croup, évite de justesse une amputation à un de ses patients, sauve sa dulcinée d’une mort quasi-certaine… il lui faut être ouvert à toutes les innovations de la médecine pour repousser les limites de son art. Cette partie du roman, où se dessinent les progrès du monde moderne, ce qu’il révolutionnera dans ces petites vies provinciales, est particulièrement intéressante.
Je ne suis pas complètement convaincue donc par ce roman, pas assez fouillé ni profond à mon goût. Peut-être ce livre est-il trop court pour pouvoir juger réellement de la qualité de la plume d’Elizabeth Gaskell. Mais je compte néanmoins donner une seconde chance à l’auteur avec Cranford, déjà dans ma PAL.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2013/02/les-confessions-de-mr-harrison.html
Les confessions de Mr Harrisson
C’est suite à un billet de George, et après avoir lu je ne sais plus où que cette auteur pouvait plaire aux amateurs de Jane Austen en mal d’étude de mœurs britannique de la fin du XIXe siècle, que je me suis intéressée à l'auteur. C’est donc forte de cette envie que je me suis plongée dans ces Confessions de Mr Harrison.
Forcément, Elizabeth Gaskell n’est pas Jane Austen : on n’en est pas loin, par l’époque et le côté étude de mœurs, par le propos léger mais non dénué de réalisme sur la vie à cette époque. Pourtant, on ne retrouve pas ici les élans passionnés austeniens. Si quelques passages sont amusants, l’histoire traîne parfois en longueurs (malgré le format assez court).
Étude de mœurs, je disais donc. À croire que chaque femme célibataire de ce petit village de Duncombe n’a pour but que de se faire épouser par ce jeune médecin récemment installé ! Je me suis même demandée si Mr Morgan n’avait pas invité son confrère justement dans le but de détourner de lui les regards avides des marieuses. Cette situation, alliée au moralisme un tantinet ridicule de l’époque, va bien sûr provoquer son lot de quiproquos. Mais tout finira bien. Et si l’image des femmes n’est pas très flatteuse, certaines trouveront tout de même grâce aux yeux du lecteur par leur générosité une fois toute ambiguïté levée. Seule Sophy, dont au final on ne sait que peu de choses, n’est pas égratignée par l’auteur.
Cela détonne d’autant plus avec les aspects bien plus sombres de la vie au XIXe soulignés ici grâce au métier exercé par notre Mr Harrison. Médecin de son état, il voit périr un jeune enfant du croup, évite de justesse une amputation à un de ses patients, sauve sa dulcinée d’une mort quasi-certaine… il lui faut être ouvert à toutes les innovations de la médecine pour repousser les limites de son art. Cette partie du roman, où se dessinent les progrès du monde moderne, ce qu’il révolutionnera dans ces petites vies provinciales, est particulièrement intéressante.
Je ne suis pas complètement convaincue donc par ce roman, pas assez fouillé ni profond à mon goût. Peut-être ce livre est-il trop court pour pouvoir juger réellement de la qualité de la plume d’Elizabeth Gaskell. Mais je compte néanmoins donner une seconde chance à l’auteur avec Cranford, déjà dans ma PAL.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2013/02/les-confessions-de-mr-harrison.html