Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les confessions s'imposent comme une œuvre d'une grande originalité, non seulement en son temps, mais dans toute la littérature universelle.
Avant...
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Les confessions s'imposent comme une œuvre d'une grande originalité, non seulement en son temps, mais dans toute la littérature universelle.
Avant Augustin, les grecs et les romains avaient bien parfois parlé d'eux-mêmes, sans cependant se raconter dans une quête de soi. Le rite chrétien de la confession, le retour sur soi-même, l'examen de ses actions, tournait le chrétien vers cette introspection. C'est ce dans quoi s'engagea totalement Augustin, quoique prenant le parti de s'adresser à dieu.
Dans cet ouvrage, aussi fondamental dans l'œuvre du grand saint que dans l'histoire même de la littérature universelle et de la pensée humaine, Augustin relate de nombreux évènements de sa vie, ce qui rend le texte particulièrement vivant et dramatique. C'est aussi l'histoire d'un lent cheminement vers Dieu, mais c'est encore une grande leçon de comportement dans la vie, une véritable " sagesse " au sens le plus ample du terme.
Né en 354 dans la région de Constantine, et mort en 430, dans son évêché d'Hippone, Augustin a vécu cette période de transition où le christianisme, bien que devenu la religion des empereurs romains, ne s'est pas imposé à tous les citoyens de l'empire. Augustin lui-même ne se convertit réellement que tardivement et ne reçut le baptême qu'à l'âge de trente-trois ans.
Il va consacrer le reste de sa vie à ce qu'on pourrait appeler la " défense et illustration du christianisme ". Dans ce sens, après Saint Paul qui apparaît comme le véritable fondateur de la nouvelle religion, il s'impose comme le plus grand théologien du catholicisme avec Saint Thomas d'Aquin, comme le penseur qui a donné au christianisme latin ses formes définitives.