Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les archives médiévales de Montferrand sont parmi les plus riches du Midi de la France et conservent une série très fournie de comptes en langue d’oc,...
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Résumé
Les archives médiévales de Montferrand sont parmi les plus riches du Midi de la France et conservent une série très fournie de comptes en langue d’oc, qui s’échelonnent du milieu du XIIIe siècle à la fin du XIVe siècle. Après avoir édité en 1985 le premier registre (1259-1272), R. Anthony Lodge a entrepris d’éditer les comptes suivants dans la collection « Études et rencontres de l’École des chartes ». Un premier ensemble (1273-1319) a été publié en 2006 ; le présent volume, qui couvre les années 1346-1373, sera suivi d’un troisième contenant les derniers comptes rédigés en occitan d’Auvergne (1378-1385) avant que les consuls n’adoptent, dans leur administration, la langue du roi. Cette édition livre une source de première importance pour les recherches sur la vie urbaine durant la longue période de crise marquée par la Peste noire et par les premières phases de la guerre de Cent Ans. Les comptes nous montrent les consuls aux prises avec une terrifiante épidémie, les ravages des routiers et une fiscalité ducale oppressive, qui visait davantage des projets de prestige que le bien-être des Montferrandais. En l’absence d’une norme écrite supra-régionale, la langue des livres de compte offre un reflet fidèle de la mutabilité du dialecte de la Basse-Auvergne, proche à la fois de la langue d’oc des consuls de Saint-Flour et des dialectes d’oïl du sud du Bourgonnais. Dans les interactions entre les gens du pays, le bas-auvergnat reste suprême, mais dans leurs démêlés avec les hommes du duc de Berry, le dialecte des Montferrandais se laisse infiltrer toujours plus par la langue du pouvoir.