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Paraná, en Argentine, lors d'une longue nuit pluvieuse. Juan et Juan, tueurs à gages et amants, attendent en vain leur cible. Elisa danse dans sa robe rouge pendant que la fête bat son plein autour d'elle. Ángel joue de la batterie comme si c'était la seule chose qui le retenait dans ce monde. Manuel et son frère Vicente cherchent un chien perdu. Baltasar doit s'enfuir, mais la ville ne le laissera pas partir.
Veracruz veut mettre fin à son exil, mais la ville ne le laissera pas revenir. Alors que la pluie torrentielle provoque embouteillages monstres et glissements de terrain, ces personnages se cherchent, se croisent, révèlent peu à peu ce qui les relie.
Les chiens de la pluie
Polar ontologique sublimé par la pluie en continu, par les ombres des hommes qui rôdent sur les trottoirs, dans les cimetières, dans les bars qui ne ferment jamais.
Chiens de la nuit, chiens de la pluie, roman atmosphérique où l'on semble se perdre partout, ou alors cherche-t-on un chemin qui n'existe pas ? - errance urbaine, nuit, les héros mouillés marchent, parlent, se taisent, tuent et aiment. Il s'en ressent comme d'une ambiance feutrée, où le drame et la violence paraissent avancer au ralenti, funambule moteur d'une bagnole garée le long d'une route.
Roman choral qui se construit en filigrane, petit à petit, une méthode qui finit par imprégner la lecture, un rythme lancinant qui s’inscrit à l’intérieur de soi et vient de cinématographier l’âme, et berce en même temps.