Les chasseurs
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- Nombre de pages150
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.155 kg
- Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 0,9 cm
- ISBN2-07-075710-2
- EAN9782070757107
- Date de parution24/05/2000
- CollectionL'Imaginaire
- ÉditeurGallimard
Résumé
" Vous raconterai-je la jeunesse des roseaux et des mares ? Vous dirai-je les déambulations nocturnes des statues qui changent de socle au clair de lune ?
Nous explorions les balcons et les toits où l'on pénètre dans des flaques de musique inexprimable. De haut et de loin, nous apercevions le Guet, si ridiculement pesant qu'il devait renoncer à l'espoir de nous atteindre jamais. Le vin puissant de la tristesse nous faisait chanter.
Nous mettions les filles à mal en exigeant l'Olympe dans leurs yeux, dans leurs reins. Puis, redescendus sur le pavé, nous nous battions au poignard contre les assassins de l'aube, les peaux-rouges surgis de coupe-gorge atroces. Mais le plus souvent, nous nous contentions de regarder ; n'importe quoi - des promesses par exemple. C'est un art subtil où nous étions passés maîtres. "
Nous mettions les filles à mal en exigeant l'Olympe dans leurs yeux, dans leurs reins. Puis, redescendus sur le pavé, nous nous battions au poignard contre les assassins de l'aube, les peaux-rouges surgis de coupe-gorge atroces. Mais le plus souvent, nous nous contentions de regarder ; n'importe quoi - des promesses par exemple. C'est un art subtil où nous étions passés maîtres. "
" Vous raconterai-je la jeunesse des roseaux et des mares ? Vous dirai-je les déambulations nocturnes des statues qui changent de socle au clair de lune ?
Nous explorions les balcons et les toits où l'on pénètre dans des flaques de musique inexprimable. De haut et de loin, nous apercevions le Guet, si ridiculement pesant qu'il devait renoncer à l'espoir de nous atteindre jamais. Le vin puissant de la tristesse nous faisait chanter.
Nous mettions les filles à mal en exigeant l'Olympe dans leurs yeux, dans leurs reins. Puis, redescendus sur le pavé, nous nous battions au poignard contre les assassins de l'aube, les peaux-rouges surgis de coupe-gorge atroces. Mais le plus souvent, nous nous contentions de regarder ; n'importe quoi - des promesses par exemple. C'est un art subtil où nous étions passés maîtres. "
Nous mettions les filles à mal en exigeant l'Olympe dans leurs yeux, dans leurs reins. Puis, redescendus sur le pavé, nous nous battions au poignard contre les assassins de l'aube, les peaux-rouges surgis de coupe-gorge atroces. Mais le plus souvent, nous nous contentions de regarder ; n'importe quoi - des promesses par exemple. C'est un art subtil où nous étions passés maîtres. "